Des mercenaires qui utilisent le journalisme comme ‘une grande catapulte mise en mouvement par de petites haines’ que dénonçaient Honoré de Balzac. Et qui n’écrivent presque jamais de bonnes pages sur leur pays ou sur n’importe quel pays du continent qui s’attaque aux intérêts de leurs maîtres blancs.
Des microphones et un dictaphone
BrèvesCamerounCoup de GueuleLe Chroniqueur

Journalistes camerounais : gardiens de la corruption, du terrorisme, des intérêts otaniens et LGBTI…

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Les journalistes sont corrompus. La presse camerounaise est soudoyée. Les media audio-visuelles sont contrôlés politiquement et financièrement. Ils sont en majorité sous le contrôle de la finance internationale à travers les représentations diplomatiques. Ces assertions sont vraies. Néanmoins, la subtilité avec laquelle les actes de corruption sont organisés empêche les non-initiés à ce cercle de connaître qui sont les pouilleux dans la broussaille médiatique camerounaise. Pourtant, trois éléments pourraient les orienter—le vocabulaire que crache l’encre. La tendance ou l’orientation de la plume. L’esprit des sujets sensibles.

Jeu cynique

Les journalistes et media corrompus sont une gangrène dangereuse pour la société. Des pourritures engagées dans un jeu cynique qui les dépasse. Un jeu mortel qui a transformé la jeunesse en migrants ballottés de frontière en frontière. Butant sur des barbelés. Momifiés par le froid. Grillés par la chaleur torride du désert.

Enterrés par le vent de sable. Ou soit avalés par les vagues de la mer en colère, qui leur offrent le fond de l’océan comme sépulture. Des milliers de simples candidats à une vie un peu meilleure, qu’ils auraient pu avoir chez eux. Malheureusement, les mercenaires du micro, les terroristes des images, et les noircisseurs crapuleux de papier, les ont transformés en chasseurs de trésor. Fortune qu’ils croient trouver dans l’eldorado(?) occidental en risquant leur santé et leur vie. Et quand ils ont affronté et vaincu la géhenne du désert, le pandémonium de la mer, il leur faut braver l’enfer glacial et toutes les humiliations de l’occident pour que des miettes leur tombent dans la main.

Les Africains qui s’extradent en occident et ceux qui végètent en Afrique ne sont pas seulement les victimes des politiques. Ils sont autant les martyrs des ripoux sous le velours de journaliste.

Aveuglés par le gain

Ces féaux à l’empire autocratique occidental qui insupporte les Africains, sont très souvent acteurs des media dits, privés, indépendants, ou de l’opposition. Appendices de France 24, RFI, et AFP, ‘ces media recevraient ou auraient reçu de fortes sommes de la part des représentations diplomatiques, pour défendre les intérêts occidentaux contre ceux du

Cameroun.’ La venue de Macron dans ce pays n’a pas dérogé à la règle. Elle aurait été précédée par des bakchichs afin que les journalistes-traitres-à-la-nation, contre-attaquent toute critique envers le Chef de l’Etat français.

Les gratifications qu’ils reçoivent ne sont qu’une infirme partie des fonds volés aux Africains. Ceci à travers l’exploitation de leurs ressources ou par le biais du compte des opérations. Les journalistes qui accompagnent l’occident dans cette mise à mort du continent, participent à renforcer la ‘cuirasse’ du cocon de pauvreté dans lequel les Africains sont enfermés. Sympathisants, aimants, et amants des régimes fascistes occidentaux, la valeur de leur plume est à la mesure de leur abominable soumission à faire plaisir à l’occident. Ignorants, aveuglés par l’appât du gain, ils ne savent pas que ‘le but du journalisme n’est ni de déplaire ni de complaire. C’est de remuer la plume dans la plaie. La plume, et aujourd’hui le micro et la caméra.’ Instruit Patrick Poivre d’Arvor. Leçon difficile à assimiler pour ces cancres-corrompus du monde de l’information.

Car, une fois qu’ils ont mordu dans le fruit de la corruption, ces invétérés sont comme des vampires qui ont soif de boire le sang des victimes innocentes. A chacun de leurs articles au vitriol contre leur pays ou leur continent, ces ‘pompom girls’ du journalisme se posent en défenseurs de l’ordre esclavagiste. Apôtres de la déstabilisation pour ‘trente pièces d’argent,’ ils ne lésinent pas dans leurs papiers insalubres, nauséabonds, repoussants, à enfoncer leur pays ou le continent—non pas à la limite de la noyade, mais jusqu’au fond du bassin. Crimes couverts ou sanctifiés par les gros et grands microphones des media-mensonges des despotes occidentaux—leurs employeurs.

‘Lap-journalistes’ des missions diplomatiques

La déontologie et l’éthique n’appartiennent pas au domaine de définition des ‘lap-journalistes’ camerounais qui ne savent pas que l’un des rôles des journalistes est de lutter contre la corruption et les mauvaises mœurs. En d’autres mots, le journaliste est un des premiers maillons de la lutte contre la corruption. Norme qu’ignorent ces journalistes des salles d’attente, enfoncés dans les canapés, grignotant leur crayon, en attendant patiemment les petites notes diplomatiques convertis en articles qu’ils publient à cœur joie. Ils ne sont en vérité que des journalistes ‘malhonnêtes qu’on paie pour avoir l’opinion qu’ils n’ont pas.’ A écrit Edmond et Jules de Goncourt.

Des mercenaires qui utilisent le journalisme comme ‘une grande catapulte mise en mouvement par de petites haines’ que dénonçaient Honoré de Balzac. Et qui n’écrivent presque jamais de bonnes pages sur leur pays ou sur n’importe quel pays du continent qui s’attaque aux intérêts de leurs maîtres blancs. Ces journalistes à gage qui prennent notes assis sur les cuisses de leurs ordonnateurs ne savent pas comme l’enseigne le film ‘Jeux de pouvoir,’ que ‘les bons journalistes n’ont pas d’amis, ils n’ont que des sources.’

Carte LGBTI

Dans cet univers de pourris, un visa, une place à bord d’un vol, un séminaire, un petit certificat, valent plus qu’un anus défoncé et les muscles lâchés. Ainsi, certains sont allés jusqu’à devenir les adeptes du ‘je me courbe et l’autre dit courbe toi.’ Une pratique amorale. Une conduite satanique que les animaux désapprouvent. Mais que ces dégénérés qui ont converti leur humanité en animalité, bafouant la pénétration par le canal normal, vantent dans leurs organes en produisant des planches vides et sans substance.

Il ne leur reste qu’à faire partie des associations des journalistes LGBTI. Ils peuvent aussi ajouter leurs noms à la ‘charte contre l’homophobie.’ Ou prendre la carte de la ‘National Lesbian and Gay Journalists Association.’ Ils pourraient alors dire comme Alice Nkom l’une de leurs marraines locales qu’‘ils sont très fière d’être dans les mains de l’occident.’ Et avouer à sa suite, ‘je suis très bien dedans. Pourquoi je dois renier ça. Il n’y a pas que des mauvaises choses.’

Pourquoi acheter un journal quand on peut acheter un journaliste

Ce journalisme de prédation élevé à la hauteur d’un spectacle leur fait croire qu’ils ont du talent. Sur les plateaux télé, ces détériorés avec carte de presse roucoulent. Sur les antennes de radio, ils croassent. Dans leurs papiers, ils crachent le venin. Alors que ‘Ceux qui sont les vraies vedettes dans leur métier, dans la vie sont les plus simples, les plus authentiques, ceux qui font le moins de cinéma.’ Disait Bernard Tapie, homme d’affaires et ancien ministre français.

Les journalistes-truands-camerounais parce qu’ils peuvent avec le fruit de la corruption, broyer quelques grillades poussiéreuses arrosées de bières chaudes ou de vin et liqueur frelatés, traîner leur corps corrompu dans de vieux teufteufs, reposer leur tas de squelette sous un toit dans des quartiers semi-délabrés ou dans des secteurs qu’ils appellent résidentiels pour les plus véreux, se prennent pour des êtres accomplis. Pourtant, dans leur zone factice de confort, ces ‘toutous’ qui doivent dénoncer les affaires de corruption sont eux-mêmes des vendus et leurs productions achetables et non vendues. Par conséquent, il ne sert à rien d’acheter un torche-cul, payer un spot ou une plage publicitaire, ou commander un publi-reportage, quand on peut acheter son producteur. Se référant à ces journalistes corrompus, Bernard Tapie a les mots justes pour le dire.

‘Messieurs les journaliste, pourquoi acheter un journal quand on peut acheter un journaliste?’

La corde ou une balle

Le président Philippien Rodrigo Duterte a jugé en 2016 que les meurtres de journalistes coupables de corruption pouvaient se justifier. ‘Ce n’est pas parce que vous êtes journaliste que vous êtes exempté d’assassinat, si vous êtes un fils de pute.’ Pour certains, il fallait s’en lamenter. Pour d’autres au contraire, il fallait se réjouir. Abattre un pion qui a aidé à fertiliser le terrorisme, la sécession, ou la dépendance économique de son pays en privilégiant le profit personnel sur l’investigation ne mériterait que cette sentence. Il faut l’avouer, ils sont un peu trop poussés ces propos et réflexion.

Néanmoins, les journalistes qui ont mis leur honneur au service de l’injustice et du relationnel mafieux avec l’occident, ne mérite ni balle ni potence. Ils sont juridiquement des receleurs pour avoir bénéficié indûment des pots-de-vin. Ils sont donc susceptibles de poursuites judiciaires. Leur carte de presse retirée.

Plus que de l’information

Le journalisme c’est plus que chiffonner un papier. C’est plus qu’un crayon et une feuille. C’est plus que les cliquetis d’un clavier. C’est plus que la voix qui porte. Le journalisme c’est plus que de l’information. C’est une école de la morale et de bonnes mœurs.

Si les media qui doivent dénoncer les affaires de corruption se sont eux-mêmes vendus, se font complices des tsars de l’empire du mal et de mensonge, et agissent comme une cinquième colonne vouée aux intérêts otaniens, alors la corporation est minée…La fin du journalisme professionnel est prononcée.

Feumba Samen

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