By « Césarienne? » est un documentaire de 90 minutes qui s’interroge sur la recrudescence de cette voie d’accouchement au Cameroun. Il met en lumière la qualité du service que le système hospitalier offre aux futurs parents et les difficultés auxquelles de nombreuses femmes font face pour donner la vie. La projection aura lieu le 1er mars 2024 à partir de 18h30 à Canal Olympia Bessengue à Douala.
Elles sont sept femmes : Crescence Nkoi, Leila Reine Nganszeu, Naomie Igom, Judith Nkoi, Sandra Amougou, Claire Luce Angouande et Corine Evina. Elles ont décidé de partager leurs expériences avec le public. Comment ont-elles vécu leurs grossesses et quelles ont été les raisons de leurs césariennes respectives ? Les réponses, dans le documentaire « Césarienne? » de Joël Landry Yossa.
Le film aborde également les implications socio-économiques de la césarienne notamment, le coût élevé de l’intervention pour les femmes de milieux défavorisés.
En effet, considérée par certaines femmes comme une sorte de business dans nos hôpitaux public et privée, aujourd’hui, la recrudescence des accouchements par césarienne devient de plus en plus fréquente. Si elle permet de sauver la vie de la mère et de l’enfant, il faut noter que dans certains cas, tout ne se passe pas toujours bien qu’on le voudrait.
Le film documentaire de Joël Landry Yossa vient mettre en exergue, les explications de certains spécialistes du bien être maternel et infantile, intervenant dans le suivi pré et post partum. Il s’agit de deux gynécologues, d’une anesthésiste, d’un baby planer, d’une sage-femme, d’un psychologue, d’un pasteur et d’un traditionalistes, afin d’avoir leurs points de vue respectifs sur le mystère qui se cache derrière chaque accouchement et la césarienne en particulier. « Est-ce volontaire ? Est-ce du fait de la négligence du corps médical ? Est-ce un business pour certaines structures sanitaires ? Autant de questions auxquelles répondent ces professionnels.
Pour la petite histoire
Après une césarienne programmée en avril 2017 s’étant soldée par perte de son bébé du fait d’une prééclampsie, dame Yossa fera face à une autre césarienne, deux ans plus tard. Aujourd’hui enceinte de son troisième enfant, une autre césarienne est programmée conformément aux recommandations de l’OMS qui prévoit qu’après deux césariennes, il est risqué pour la mère de procéder à un accouchement par voie basse.
À travers ce documentaire qui donne une perspective complète sur les avantages et les risques de l’accouchement par césarienne, le public et principalement les femmes en âge de procréer pourront, grâce aux conseils avisés du corps médical, comprendre les raisons de cette pratique.
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