Les "microbes" ont rendu visite aux habitants de l'un des secteurs de ce quartier de la commune d’arrondissement de Douala 5, ce lundi 17 juin 2024.  
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Insécurité à Douala : un groupe d’individus non-identifiés sème la pagaille à Logpom 

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Les « microbes » ont rendu visite aux habitants de l’un des secteurs de ce quartier de la commune d’arrondissement de Douala 5, ce lundi 17 juin 2024.  

Logpom, lieu-dit « Antenne Bangos », ce lundi 17 juin 2024. Il est 20h. Au carrefour, un gérant de boutique a été blessé sur le bras par un groupe d’individus non identifiés. Son lieu de commerce a également été attaqué par ces derniers. Son frère, bouche bée devant la boutique, a été dépouillé. « Ils ont pris tout ce que j’avais sur moi. Mon téléphone portable et mon argent », rapporte-t-il, furieux. De l’autre côté de la route, les boutiques et bistrots sont fermés. Un cri de détresse déchire l’air: « Où sont les enfants? Mince! J’espère qu’ils n’ont pas kidnappé mes enfants », lance un homme en colère.

Du côté gauche, à l’entrée du quartier, les instituts de beauté alignés tout le long de la concession ont également été visités il y a quelques minutes par le groupe de voyous. Ce qui met les jeunes du quartier dans tous les états. Ils se mobilisent pour tenter de trouver une solution à l’insécurité qui s’est installée  depuis quelques mois dans le quartier. « Des agressions sont signalées presque toutes les nuits dans le quartier. J’ai même déjà peur de rentrer chez moi à plus de 20h de peur d’être agressée », explique une habitante du quartier, apeurée.

« Ce sont les jeunes du quartier Beedi qui viennent semer la terreur dans notre quartier », accuse un monsieur, visiblement bien informé. « Il y a quelques jours, on a attrapé certains jeunes de Beedi avec des armes blanches. Je pense qu’ils sont venus se venger aujourd’hui », ajoute-t-il.

Le modus operandi de ce groupe de jeunes non identifiés est semblable à celui des « microbes » qui terrorisent les habitants de plusieurs quartiers de la capitale économique camerounaise. Alertées, les forces de maintien de l’ordre sont attendues sur les lieux pour rassurer les populations et sécuriser le quartier.

S.K. 

 

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