L’Association camerounaise des journalistes d’Expression Anglaise de Douala, fait immersion ce vendredi 28 avril 2023, dans la zone portuaire de la capitale économique camerounaise.
La visite s’inscrit dans le cadre des activités prévues par Camasej-Douala, pour commémorer la journée mondiale de la liberté de la presse, le 03 mai 2023. Elles ont débuté le 16 avril à 6 heures, par une marche sportive. Place à la visite guidée ce 28 avril 2023, du Port Autonome de Douala/Bonaberi (Pad), Pour Maureen Ndih, Présidente régionale de l’association , « le port c’est un vaste endroit dont l’accès est très difficile. Et nous avons constaté que beaucoup de journalistes sont limités en termes d’informations. C’est pourquoi nous avons pensé qu’il faudrait venir au port pour essayer de booster et de réformer les journalistes en général et journalistes économiques en particulier, afin que ceux-ci soient édifiés sur un certain nombre de choses. Notamment, le fonctionnement du port, ses réalités, ses services, ses difficultés et le jargon qui y est utilisé. C’est très important ».
Prise à la capitainerie (base de navigation), l’agente de sûreté Alimatou Sadia est notre guide. Elle fait visiter en voiture certains secteurs, notamment le poste 1 « ancien SCDP », passant par l’opérateur de pesé (DPWS), « chargé de peser les cargaisons qui arrivent au port », explique Alimatou Sadia. Plus loin, la Tas Fort Building (DBS), chargée de la sûreté et de la sécurité du Port. A sa droite, une base Camrail peint en rouge-beige. Ensuite, le parc à matières dangereuses pour les explosifs et les éléments de radioactivité. Puis, la Direction de Dragage de la Logistique Maritime (DDLM), qui gère tous les engins de servitude sur le plan d’eau. On a « la pilotine, qui permet le transport des pilotes d’un navire à un autre ; les remorqueurs, qui sont des engins avec des roues autour qui assistent les navires ; les baliseurs, qui émettent des signaux pour indiquer aux navires la voie à suivre pour entrer au Port », apprend Alimatou.
Visiter la zone portuaire de Douala était très édifiant pour certains. Emmanuela Nyoki, secrétaire financière de Camasej-D « Nous avons appris aujourd’hui que, pour des raisons de sécurité actuellement au Port, les agents de sûreté effectuent environ 5 contrôles. Ils checkent les personnes, véhicules et marchandises qui entrent. Nous ne savions pas que même ceux qui travaillent ici n’ont pas accès à tous les endroits. Il y a des badges verts, rouges et jaunes qui déterminent chacun l’accès à un secteur particulier du port ».
L’Association Camerounaise des Journalistes d’Expression Anglaise existe depuis 30 ans déjà et est présente dans les 10 régions du Cameroun. Sa section Littoral, constituée de plus de 150 membres, poursuivra ses activités par, « une séance de check-up pour tous les journalistes. Le 03 mai nous organisons un séminaire basé sur les droits de l’homme. Ensuite, nous aurons une visite chez le gouverneur de la région du Littoral, pour lui rappeler les problèmes des journalistes. Et l’un des problèmes que rencontrent les journalistes c’est l’accès à l’information », explique la présidente régionale.
Fadira Etonde, stagiaire
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