By Les réalisations du président de la Chambre des Comptes de la Cour suprême du Cameroun depuis le 10 août 2020, ont pesé en sa faveur.
Les rédactions du groupe de médias privé camerounais, La Nouvelle Expression et Équinoxe, ont eu du mal à trancher entre Yap Abdou, président de la Chambre des comptes de la Cour suprême du Cameroun et Cyrus Ngo’o, directeur général du Port autonome de Douala. La balance a finalement penché en faveur de Yap Abdou. Le magistrat est désigné « Homme de l’année du groupe La Nouvelle Expression et Équinoxe », 25 ans après la dernière nomination des rédactions des médias privés fondés par Séverin Tchounkeu.
« Le scandale du Covidgate, révélé par la Chambre des Comptes de la Cour suprême avec des révélations inédites, a pesé plus lourd », précise Hervé Villard Njiélé dans l’édition du quotidien La Nouvelle Expression de ce jeudi 20 février 2025. En effet en 2021, poursuit-il notre confrère, « un an après la pandémie du Covid-19 qui a mis le monde entier à genou, un rapport de la Cour des Comptes rendu public est venu mettre à nu les différents scandales financiers qui ont émaillé ce dossier. Le rapport en question a mis à nu des nombreux détournements impliquant les ministres et directeurs généraux en fonction. »
Rappelons que la première édition de l’homme de l’année du groupe de médias avait été organisée en janvier 1992. Elle couronnait l’homme de l’année 1991. L’opposant historique au président Paul Biya, le chairman Ni John Fru Ndi, président national du Social democratic front (Sdf), de regrettée mémoire, avait décroché ce prix. Dans sa formule initiale, le jury était constitué de 24 personnalités de la République issues de toutes les couches socio-politiques et économiques du pays. Dans sa version relookée, l’évènement « couronne le courage, la détermination, le sérieux et l’engagement de l’impétrant à œuvrer pour le rayonnement d’un secteur de la vie nationale et le développement de notre pays », conclut Hervé Villard Njiélé.
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