Dr Biakolo Esomba a reçu un don du foie de sa sœur. La transplantation a été une réussite selon son témoignage et celui des employés des hôpitaux Manipal, à Bangalore.
Le gynécologue Biakolo Esomba pète la forme ce 2 juin 2022. Au cours de la conférence de presse numérique organisée par le top management des hôpitaux Manipal, à Bangalore en Inde. Le Camerounais raconte comment il a eu la vie sauve grâce à un don de foie d’une donneuse vivante. Il s’agit de sa sœur, Biakolo Mengue Epse Mende.
Ce geste, digne d’un humanisme sans pareil, a touché les cœurs en Inde. Pour l’hôpital où l’opération s’est déroulée, la Camerounaise est devenue une source d’inspiration pour de nombreuses personnes de la ville qui craignent pour le don d’organes.
Opération
Spécialiste en chirurgie de transplantation hépatique, Dr Rajiv Lochan, explique que lors de la greffe du foie, seule une partie du foie est prélevée sur le donneur. «Le groupe sanguin entre le donneur et le patient ne doit pas avoir le même groupe sanguin, mais les groupes sanguins doivent correspondre», précise-t-il.
Selon Dr Rajiv Lochan, il n’y a pas de risque majeur après le don si le donneur et le patient respectent les prescriptions des spécialistes en la matière.
«Après le don, les donneuses peuvent encore donner naissance à des enfants et mener une vie normale », affirme Rajiv, qui rassure que «la greffe est effectuée dans le respect des croyances culturelles et religieuses. La transplantation a été faite même pour les témoins de Jéhova qui sont contre la transfusion sanguine et cela a été respecté. »
Après le don du foie, il est conseillé au donneur d’attendre au moins un an pour se rétablir complètement avant de se lancer dans des activités normales de la vie. Idem pour le patient.
D.N.
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