« Logiciel qu’on ne programme pas », le flegme et l’érudition rompus à l’épreuve, S.E. Paul Biya, conscient que si la parole est d’argent, le silence est d’or, constitue à n’en point douter un modèle de sérénité et d’efficacité. Pour le Ministre de l’Administration Territoriale, Paul Atanga Nji, qui depuis 1988 a consacré une centaine de publications épistolaires sur ‘’Paul Biya’’ véritable objet d’études scientifiques, il s’agit d’un : « Chef d’Etat à la dimension Internationale, immortalisé par une œuvre dont le récit des actes trouvera à jamais échos dans la mémoire du temps ». Soutien et fidèle inconditionné du Chef de l’Etat, depuis l’avènement du Renouveau, l’élite de la Région du Nord-Ouest, fort d’une kyrielle de réflexions devenues cultes pour certaines, à l’instar de celle publiées dans Cameroon Tribune, le 14 Octobre 2003 (Bien avant son entrée au Gouvernement) intitulée : « Au Cameroun, les Anglophones ne sont pas marginalisés », aujourd’hui, inspirée de la remarquable gestion présidentielle de la riposte contre la pandémie du Covid-19, nous livre un document objectif, réaliste et cohérent qui sublime l’attitude et l’altitude de Son Excellence, Paul Biya. Parue dans le quotidien bilingue national, le 8 juillet 2020, la nouvelle étude de Paul Atanga Nji, présente le Président de la République du Cameroun comme : « … l’homme d’action qui face à tout défi majeur observe, analyse et agit avec courage et sans précipitation ».
Lire l’intégralité de l’analyse d’un patriote qui écrit et publie sur Paul Biya depuis plus de 32 années (Archives Cameroon Tribune)
S.E. Paul BIYA, l’homme d’action qui face à tout défi majeur observe, analyse et agit avec courage et sans précipitation
Habitué à gérer les crises et les événements complexes, le Chef de l’Etat devant chaque défi majeur, prend le temps d’observer, d’analyser, d’évaluer, de s’inspirer éventuellement des expériences des autres, avant d’agir à travers des mesures concrètes. Il ne panique jamais, garde toujours son sang-froid légendaire.
S.E. Paul BIYA ne s’alarme pas, il garde son courage. D’où cette expression bien connue de ses compatriotes : « l’Homme Lion ».
La gestion de la pandémie de COVID-19 a une fois de plus démontré que S.E. Paul BIYA est un homme d’Etat de dimension exceptionnelle dans le monde. Le COVID-19 est une pandémie qui a bouleversé les habitudes et donner les insomnies à tous les dirigeants du monde, y compris ceux des pays dits les plus puissants. Sept (07) mois après l’apparition du nouveau coronavirus, les pays qui ont été les premiers à être frappés ont tenté tant bien que mal de le maîtriser. Mais, ils n’ont pas pu le faire malgré leurs efforts et leur niveau de développement. Les pays occidentaux sont aujourd’hui loin des résultats escomptés dans la riposte contre la pandémie.
Nous sommes tous vulnérables
C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que les pays les plus développés se sont retrouvés dans l’impuissance presque totale, à enregistrer des milliers de morts par jour pendant les mois.
Des statistiques invraisemblables car les populations dans les pays pauvres ont toujours pensé que les pays développés avaient des systèmes de santé qui pouvaient faire face à toute maladie. Le coronavirus est venu apporter un cinglant démenti à cette perception. Désormais, tous les pays du monde sont vulnérables quand il s’agit de gérer ou de maîtriser une pandémie. Même l’OMS, structure spécialisée des Nations Unies, n’a pas la tâche aisée. Elle continue de s’inquiéter sur les effets dévastateurs de cette pandémie.
La célèbre revue médicale Lancet, réputée pour ses analyses dans le domaine de la santé, a mordu la poussière au sujet de l’hydroxy-chloroquine, présentée comme l’une des thérapies adaptées. Il lui faudra sans doute de nombreuses années, de l’avis des spécialistes, pour rebâtir sa crédibilité.
De nombreux pays ont opté pour le confinement total ou partiel dès l’apparition du COVID-19. Les peuples ont protesté ici et à là contre ces mesures supposées leur éviter la contamination généralisée, mais qui ont parfois été prises dans une impréparation totale.
En trois mois, certains pays développés ont révisé plusieurs fois leur stratégie de riposte sans parvenir au bout du tunnel. Une attitude qui frise le tâtonnement. La réalité est simple : le COVID-19 surgit comme un « voleur » et frappe tout le monde, sans distinction, riches et pauvres.
Si le propriétaire de la maison savait que le voleur viendra tel jour, il prendrait des dispositions pour bien cadenasser sa maison afin d’empêcher le voleur d’accomplir sa sale besogne. La Bible dit : « Sachez-le bien, si le maître de la maison savait à quelle heure le voleur doit venir, il veillerait et ne laisserait pas percer sa maison. Vous aussi, tenez-vous prêts, car le fils de l’homme viendra à l’heure où vous n’y penserez pas ». Luc 12 : 39-40.
Le COVID-19 est donc ce « voleur » ; c’est la mort qui ne se signale pas. Il monte aux Etats du monde leur vulnérabilité face à ses dégâts.
Une démarche mesurée
C’est pour cette raison que S.E. Paul BIYA a bâti la riposte du Cameroun contre le COVID-19 sur la prudence, l’action et l’efficacité. Comparaison n’est pas raison, mais il faut dire que le Chef de l’Etat camerounais avait vite perçu la riposte contre le COVID-19 autrement. Copier ce que font les autres est contre-productif, car si vous n’avez pas les mêmes moyens, vous ne pouvez pas abordez les problèmes de la même manière. C’est le bon sens qui le commande. L’approche graduelle de S.E. Paul BIYA a été bien réfléchie. Il était question de trouver le juste milieu entre la riposte contre le COVID-19 et la poursuite des activités essentielles pour éviter une paralysie qui, à terme, deviendrait préjudiciable à l’Etat au plan économique et social.
Après avoir saisi la complexité du problème, S.E. Paul BIYA a validé des mesures salutaires qui sont mises en œuvre par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement. On peut résumer la riposte du Chef de l’Etat en 08 axes :
- Le respect des mesures barrières ;
- Le port obligatoire du masque dans les espaces publics ;
- La distribution du matériel de riposte dans les 360 arrondissements du Cameroun : savons, gels hydroalcooliques, bidons lave mains, seaux de ménage, renforcement de la disponibilité en eau potable ;
- Livraison des tests de dépistage rapide antigène au MINSANTE (résultats en 15 minutes) ;
- Distribution des masques dans les grands espaces : marchés, écoles, lycées et collège, universités, gares routières, etc. ;
- Disponibilité en quantités des médicaments du protocole de traitement validé par le Comité scientifique ;
- Aménagement des espaces spécialisés pour la prise en charge des patients du COVID-19 ;
- Décentralisation du dépistage dans les Régions, départements, arrondissements et dans les districts de santé à travers le pays.
Résultat probant
Après 100 jours de riposte, le Cameroun compte environ 13 400 cas positifs, plus de 10 000 guéris et environ 300 décès, soit un taux de létalité le 2%. Le taux de guérison dépasse désormais les 80%. Malgré ces efforts, S.E. Paul BIYA demande à tous les Camerounais de rester mobilisés, comme en témoigne cet extrait de son discours à la nation le 19 mai 2020 : « N’oublions pas que la négligence d’une personne peut nuire gravement à l’ensemble de la communauté. Ne baissons donc pas la garde. »
La catastrophe annoncée n’a pas eu lieu
Au début de la pandémie, les soi-disant spécialistes avaient prédit l’hécatombe en Afrique. Aujourd’hui, ils se rendent compte que Dieu est plutôt du côté des Africains qui se défendent plutôt bien et gèrent le COVID-19 avec le protocole de traitement occidental, du reste connu en Afrique : (Hydroxy-chloroquine, Azytromicine, Zinc, Anticoagulant, etc.).
La médecine traditionnelle fait aussi son bonhomme de chemin et contribue d’une manière ou d’une autre à lutter contre la propagation de la pandémie.
En somme, l’expérience de S.E. Paul BIYA nous enseigne que dans la gestion des crises, il faut être courageux, modeste et prudent. En outre, parler quand c’est nécessaire. C’est ce que le Chef de l’Etat a fait en s’adressant à ses compatriotes le 19 mai 2020. C’est cela la force de l’expérience.
La gesticulation, la surenchère, les excès verbaux n’existent pas dans le registre du Promoteur du renouveau National qui plus que jamais est au cœur de l’action. De nombreux événements dans la vie de notre nation ont donné raison à S.E. Paul BIYA. Chaque Camerounais gagnerait à être à l’école du Chef de l’Etat qui, en réalité, est l’Ecole de la vie.
La riposte contre le COVID-19 est une belle illustration que S.E. Paul BIYA est un homme d’Etat dont l’objectif majeur est d’atteindre les buts qu’il s’est fixés. En aucun cas, le promoteur du Renouveau National ne sera du côté des illusionnistes qui prennent plaisir à courir derrière le vent tout en sachant qu’ils ne l’attraperont jamais.
Le COVID-19 nous enseigne plus d’humilité et de modestie dans nos démarches et déclarations. Le Cameroun sous la très Haute Impulsion de S.E Paul BIYA, fera peut-être école dans la gestion du COVID-19 comme il l’a fait autrefois dans la gestion du conflit de Bakassi. Et l’histoire retiendra.
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