Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, a été évacué en urgence vers la France pour recevoir un traitement médical spécialisé. Hospitalisé à l’institut de cancérologie de Libreville en raison de complications liées à un cancer du côlon, il a quitté le Gabon samedi dernier à bord d’un avion médicalisé.
Alihanga, qui était en attente de son troisième procès devant la Cour criminelle spéciale, a vu son état de santé se détériorer durant ses quatre années de détention à la prison centrale de Libreville. Les accusations portées contre lui incluent le détournement de fonds publics, le blanchiment des capitaux et l’association de malfaiteurs.
Son avocat, Me Charles Henri Gey, a confirmé son départ imminent pour Paris, soulignant l’urgence de sa condition médicale. Alihanga a été escorté jusqu’à l’aéroport par une équipe médicale qualifiée, conformément aux recommandations de ses médecins traitants.
Maître Calvin Job, également impliqué dans la défense d’Alihanga, a exprimé que cette évacuation répondait à un impératif médical crucial. La décision d’envoyer Alihanga en France pour des soins spécialisés reflète la gravité de sa maladie et les préoccupations concernant sa santé sous surveillance pénitentiaire.
Les circonstances entourant cette évacuation ont suscité des réactions diverses au sein de la classe politique et de la société gabonaise. Certains observateurs ont souligné la nécessité d’un accès équitable aux soins médicaux, tandis que d’autres ont critiqué la perception d’un traitement différencié pour les personnalités politiques.
À ce jour, les autorités gabonaises n’ont pas commenté publiquement l’évacuation d’Alihanga vers la France. La situation médicale de l’ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo continue d’évoluer sous la supervision des spécialistes médicaux français.
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