Le budget prévisionnel de l’exercice 2023 de l’institution sous-régionale connaît une baisse à cause du non-respect des engagements de ses pays membres.
Etats de la Cemac : tous mauvais payeurs de la Taxe communautaire d’intégration
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Etats de la Cemac : tous mauvais payeurs de la Taxe communautaire d’intégration

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Le budget prévisionnel de l’exercice 2023 de l’institution sous-régionale connaît une baisse à cause du non-respect des engagements de ses pays membres.

Les prévisions budgétaires de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac) sont au rouge. Elles connaissent une baisse de 3, 68%. Les prévisions budgétaires qui devraient être adoptées ou rejetées au cours de la 38ème session du Conseil des ministres de l’Union économique d’Afrique centrale (UEAC) de ce 28 octobre 2022 à Yaoundé, ont été arrêtées au cours de la réunion du Comité Inter-Etats tenue ce 24 octobre 2022 en visioconférence. Elles s’articulent en ressources et en emplois à la somme de Soixante-douze milliards trois cent cinquante- sept millions deux cent soixante-deux mille quatre cent trente-trois (72 357 262 433) FCFA. Elles sont légèrement en baisse de 2 767 874 044 FCFA en valeur absolue, soit 3,68% en valeur relative par rapport à l’année 2022 dont le montant avait été arrêté à la somme de 75 125 136 477 FCFA.

«En matière des ressources, les prévisions de financement par la Taxe Communautaire d’Intégration (TCI) sont estimées à 51 690 000 000 FCFA en dépit de son potentiel évalué à 118,6 milliards de FCFA, soit 1% de 11 860 milliards du volume attendu des importations dans la zone Cemac», a déclaré Fatima Haram Acyl, vice-présidente de la Commission de la Cemac qui présidait les travaux.

TCI

Selon le top management de la Commission, ce niveau des ressources ne pourra être atteint qu’à la faveur d’un recouvrement efficace de la TCI «auprès des Etats membres dont l’attitude manifeste observée dans la rétention de cette taxe devient préoccupante d’année en année», s’indigne la Cemac. «En matière des charges, poursuit la vice-présidente, les prévisions observent une tendance haussière par rapport à l’exercice 2022, car elles prennent en compte les acquisitions liées à l’entrée en en fonction des nouveaux responsables des institutions communautaires, les recrutements ciblés et indispensables et enfin, les paiements des droits à la retraite de nombreux fonctionnaires de la communauté».

La confection de ce budget a pris en compte cinq grands axes : la limitation de la dépendance à l’exportation des matières premières ; la promotion et la transformation structurelle des économies de la Cemac à travers la diversification économique, l’industrialisation et le relèvement du commerce intra-communautaire ; l’amélioration de la résilience des économies de la Cemac en cas des perturbations des échanges internationaux ; le renforcement de l’attractivité des économies de la sous-région à travers l’amélioration du climat des affaires et enfin la systématisation du transfert au bénéfice de la communauté de la totalité des ressources de la Taxe Communautaire d’Intégration (TCI) collectées.

D.N.

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