Depuis le massacre d’enfants à Kumba par des groupes terroristes, deux hashtag s’affrontent sur les réseaux sociaux. Celui qui occupe la première place sur les moteurs de recherche est #EndAnglophoneCrisis. Certains internautes, épris de paix, soifs du retour à la normale dans les deux régions anglophones du Cameroun, l’utilisent sans se soucier du message de fond qu’il recouvre. Ce qu’il faut noter, c’est que derrière ce mot clé, se cachent des personnes malintentionnées, qui militent pour la sécession depuis le début. Elles sont souvent les relais des terroristes sur les réseaux sociaux.
Le massacre de Kumba est venu les motiver à amplifier leur combat pour la division de notre pays. Les messages de paix, qu’ils véhiculent ne sont pas sincères. Ils ont rarement condamné ou jamais les terroristes qui entretiennent un climat d’insécurité dans ces deux régions de notre pays. Pour eux, l’ennemi numéro un, c’est Paul Biya et l’Armée du Cameroun.
Parcourez leurs comptes Twitter et Facebook, pour vous rendre compte que ce qui se passe au NoSo n’est qu’un fonds de commerce. Bien-sûr qu’il y en a qui utilisent ce hashtag par suivisme.
#EndAmbazoniaTerrorism
Le second est #EndAmbazoniaTerrorism. C’est un hashtag qui ne tergiverse pas, qui ne tente pas de jouer à l’équilibrisme hypocrite pour légitimer les actes terroristes dans le NoSo. Les utilisateurs de ce hashtag ne sont pas dans un suivisme moutonnier.
Les internautes ici appellent à la fin du terrorisme ambazonien dans les deux régions anglophones de notre pays. Parcourez les comptes Twitter et Facebook de ces derniers, vous verrez qu’ils dénoncent non seulement les terroristes ambazoniens, mais également le laxisme de certains membres du gouvernement qui ferment les yeux devant autant de barbaries.
Ceux qui utilisent le premier hashtag ne peuvent pas utiliser le second, tout simplement parce qu’ils n’ont pas intérêt à ce que le terrorisme ambazonien prenne fin. Les utilisateurs du second hashtag se refusent d’utiliser le premier pour la simple raison qu’il laisse croire que les Camerounais vivant dans le NoSo sont terrorisés, tout en dédouanant les terroristes.
Didier Ndengue
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