By La mise sur les rails a été effectuée le 25 janvier 2025 par l’association des Femmes aux consoles (Femac) sous la conduite de Naomie Okala. C’était en présence de plusieurs invités et multinationales intéressés par la chose sportive dans sa diversité.
Ce ne sera plus dans la « clandestinité » que cette discipline se déploiera. La journée du 25 janvier 2025 a été consacrée à son lancement officiel dans la ville de Douala. Il s’agira désormais pour les « adeptes » de l’e-sport (sport électronique) mieux les jeux vidéo, et notamment des femmes, de s’y déployer sans plus tenir compte de ces nombreux préjugés qui gravitent autour de cette discipline « sportive » distractive qui a semblé être la chasse gardée des seuls hommes.
Il faut dire que l’e-sport (sports électroniques) fait référence à la compétition de jeux vidéo à un niveau professionnel. Ici, les joueurs et les équipes s’affrontent dans divers jeux pour des prix, des parrainages et du prestige. L’industrie connaît de plus en plus une croissance au point d’attirer des millions de spectateurs à travers le monde.
Elles ont pris part au lancement officiel de la discipline E-sport samedi 25 janvier 2025 à Douala
Au regard des avantages en termes de développement de certains reflexes pour l’organisme humain et des opportunités que l’e-sport procure, l’association Femac entend donc jouer à fond son rôle afin que soit vulgarisée cette activité au féminin et surtout dans la perspective de faire évoluer les mentalités. Car loin d’être un club exclusif, un organisme de compétition, un espace de harcèlement, une association de proxénétisme, la Femac créée en avril 2024 (cf : récépissé N°221/2024/RDA/C19/SASC) à Douala, a pour objectif majeur de dynamiser la pratique de l’e-sport auprès des Femmes de toutes les générations. Ses cinq missions consistant à sensibiliser et éduquer les femmes autour des opportunités des sports électroniques ; détecter, développer et capitaliser le potentiel des femmes autour de l’e-sport ; organiser les compétitions 100.féminin et encadrer les joueuses (gameuses) à un passage d’échelon supérieur ; améliorer la visibilité des gameuses dans ce domaine en créant des outils ; créer des espaces bienveillants. Toutes les explications et avantages y afférentes ont d’ailleurs été exposées par Olivier Arnaud Nkoto Bessala, e-sport Even manager en service à Insomnia Game Zone.
Les exemples de Christina Amagna et Sarah Motassi sont des illustrations à considérer. Elles ont démontré leurs grandes capacités à travers le monde. La première citée ayant été médaillée au tournoi Kongo e-sports en novembre 2024 au Congo Kinshasa tandis que la seconde a été classée 5ème dans une compétition internationale afro-arabe en Arabie Saoudite en 2023, sur près de 15 nationalités en compétition.
Femmes aux consoles : loin de jouer aux « réconfortantes », va sauf que démontrer que si homme peut, femme aussi peut. Ne sont-ils pas tous deux des êtres humains ?!
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