Les membres de Camasej-D ont pris part à un séminaire organisé par l’association le 3 mai 2023 à Douala, à l’occasion de la célébration du 30ème anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse.
Droits de l’homme et freelance au Cameroun : les  journalistes d’expression anglaise outillés
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Droits de l’homme et freelance au Cameroun : les  journalistes d’expression anglaise outillés

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Les membres de Camasej-D ont pris part à un séminaire organisé par l’association le 3 mai 2023 à Douala, à l’occasion de la célébration du 30ème anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse.

L’initiative s’inscrit dans le cadre des activités de Camasej-Douala, pour la célébration du 30ème anniversaire de la Journée mondiale de la liberté de la presse ce 03 mai 2023 sous le thème : « Façonner un avenir de droits : la liberté d’expression comme moteur de tous les autres droits humains ». L’évènement s’est déroulé à la Banque Atlantique Cameroun de Bonassama, dans le 4e arrondissement de la capitale économique camerounaise.

Le séminaire était meublé de plusieurs sujets notamment, « comprendre les droits de l’homme et les diverses conventions internationales que le Cameroun a ratifié ; la liberté de la presse et son importance pour le développement socio-politique de l’Etat facilitateur ; le rôle des médias en tant que garant du respect des droits de l’homme ; comment la presse peut-elle tenir compte du pouvoir et le freelance international en tant que journalistes ».

Comme panélistes, on avait le chef d’antenne Littoral de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun (CDHC) Mathias Ekeke ; Charly Ndi Chia, un ancien journaliste et Arison Tamfu, journaliste indépendant pour plusieurs médias internationaux.

Parlant de la presse libre et de son importance pour le développement socio-politique de l’Etat, Charly Ndi Chia martèle qu’« il est de notre responsabilité de construire un nouveau contact social basé sur nos connaissances et le travail. Les journalistes ne doivent pas prendre part à un problème mais plutôt être une solution à un problème. Nous devons éradiquer la corruption dans certaines missions car c’est ce qui pousse le gouvernement, le parlement et les juridictions à avoir le contrôle sur le contenu de nos reportages ».

Arison Tamfu recommande le « freelance » pour une presse plus libre et l’épanouissement financier des journalistes camerounais. Pour travailler de façon indépendante avec les médias internationaux, il faut savoir « pitcher », c’est-à-dire vendre ses idées. Pour être capable de travailler avec les médias internationaux, il révèle cinq secrets: « Se connaître soi-même. Ensuite, il faut chercher les médias concurrents. C’est-à-dire qu’après avoir acquis les connaissances et gagné en expérience, vous vous spécialisez dans un domaine. Après cela, il faut connaître la ligne éditoriale du média adverse, c’est très important. La quatrième étape consiste à chercher les contacts. La dernière étape vise à rédiger le ‘’pitch’’ (un court et concis e-mail qui suggère une histoire à un journaliste pour publication) ».

Fadira Etonde, stagiaire

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