La première cuvée de JFN Higtech University Institute a reçu ses certificats de formation le 26 avril 2023 dans la capitale économique camerounaise.
Sur 10 au départ, 9 étudiants de la JFN Higtech University Institute (JFN HUI) ont reçu leurs certificats de formation le 26 avril 2023 dans la capitale économique camerounaise. Ces parchemins couronnent la première étape de leur formation dans le domaine aérospatial. En présentiel et en ligne pendant un mois, ils ont été initiés à « la conception de missions spatiales, introduction à la mécanique orbitale et aux trajectoires des satellites, introduction à la conception simultanée de satellites et de missions outils », peut-on lire sur les certificats délivrés par l’école de formation.
Le formateur Ifriky Tadadjeu rapporte que les modules ont porté sur « la compréhension du contexte du Cameroun. Ensuite comprendre les technologies spatiales, comprendre que sur terre, il n’y a pas de développement durable aujourd’hui sans l’implication du spatial. Que ce soit dans le civil ou le plus stratégiquement fin. Il faut que les étudiants soient capables de s’approprier ces technologies et de les bâtir pour le pays ».
Transfert des technologies
Nanosatellite Missions Design (NMD Ltd) et JFN HUI ont paraphé une convention de partenariat visant à former des ingénieurs capables de concevoir, construire, lancer et opérer des missions spatiales camerounaises et même africaines à partir du Cameroun. Ces perspectives épousent les ambitions de Paul Biya. Au premier forum spatial États-Unis – Afrique, organisé le 13 décembre 2022, à Washington D.C., le chef de l’Etat camerounais avait plaidé pour la coopération dans le domaine spatial. Le Président de la République a appelé à un transfert des technologies vers les pays africains pour un accès équitable à l’espace et à ses opportunités. Pour le dirigeant camerounais, « la coopération dans le domaine spatial est un impératif crucial ».
C’est cette optique que JFN Higtech University Institute travaille en étroite collaboration avec les géants de l’industrie spatiale américaine pour le transfert des technologies. Les premiers retours sont impressionnants, en témoigne Alan Denys Ekongolo, l’un des lauréats du 26 avril: « Aujourd’hui, je peux déjà calculer l’orbite d’un satellite. Je peux déjà dessiner cette orbite. Je peux modéliser un satellite à partir des applications qu’on a appris à manipuler. Je peux déjà participer à une mission spatiale. La suite du projet va nous permettre d’aller encore plus loin dans le domaine ».
Didier Ndengue
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