« Justice et démocratie : replacer l’humain au cœur de la justice ». C’est le thème qui a meublé les trois jours de la deuxième édition du programme Campus chercheurs organisée par le Think Do Tank The Okwelians, en partenariat avec la Fondation de l’innovation pour la démocratie. Les réflexions tenues du 16 au 18 septembre 2024 dans les locaux de l’organisation à Deido, visaient à « proposer les conditions d’une réhumanisation de la justice camerounaise », renseigne The Okwelians dans la note de présentation de la rencontre.
A la UneCamerounSociété

Douala : l’humanisation de la justice camerounaise préoccupe les experts mobilisés par The Okwelians  

0

Venus de divers horizons, ces derniers ont mené des réflexions pendant trois jours sur l’équité et une meilleure justice sociale au Cameroun. C’était du 16 au 18 septembre 2024 dans la capitale économique.  

« Justice et démocratie : replacer l’humain au cœur de la justice ». C’est le thème qui a meublé les trois jours de la deuxième édition du programme Campus chercheurs organisée par le Think Do Tank The Okwelians, en partenariat avec la Fondation de l’innovation pour la démocratie. Les réflexions tenues du 16 au 18 septembre 2024 dans les locaux de l’organisation à Deido, visaient à « proposer les conditions d’une réhumanisation de la justice camerounaise », renseigne The Okwelians dans la note de présentation de la rencontre. Sur une soixantaine de personnes qui avaient soumis leurs candidatures pour participer à ces échanges, une sélection de dix étudiants, universitaires et experts camerounais a été faite par l’initiateur.

La rencontre a donc réuni en tout une trentaine d’experts nationaux et internationaux, parmi lesquels Achille Mbembe, historien et politologue, lauréat du prix Holberg pour les arts et lettres, les sciences humaines, le droit et la théologie ; Charles Tchougang, avocat et ancien bâtonnier du Barreau du Cameroun ; Ousmane Niang Mbaye, enseignant-chercheur à l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar ; et André Afanou, président du Centre de Formation et de Documentation sur les Droits de l’Homme (CDFDH-Togo). Ils ont animé des plénières, ateliers et séminaires, offrant des perspectives nouvelles sur les défis de la justice au Cameroun, élément clé pour l’émergence d’une démocratie plus dynamique.

« Nous connaissons tous l’importance de la justice dans un pays, plus particulièrement au niveau du Cameroun, qui est un pays relativement morcelé, parfois un peu cabossé, anxieux, angoissé, etc. Nous savons que la justice est un élément de la régulation sociale, un facteur de cohésion, un élément de fédération des peuples. Donc nous avons voulu émettre une réflexion autour de cette thématique pour essayer d’en dégager un certain nombre d’éléments de défense », explique Me Claude Assira. L’expert espère que les recommandations de cette rencontre « pourront être implémentées dans la réalité de tous les jours pour nous permettre de voir une évolution parce qu’il n’y a personne qui pourra vous dire que la justice, telle qu’elle fonctionne aujourd’hui, en l’état actuel, donne véritablement satisfaction, ni au peuple, ni je pense, aux dirigeants qui eux-mêmes finissent d’ailleurs par devenir des justiciables ».

Les résultats des travaux seront compilés dans un ouvrage collectif à destination des décideurs publics et privés impliqués dans la chaîne judiciaire camerounaise. À travers cette initiative, l’organisation présidée par Me Jacques Jonathan Nyemb « entend non seulement constituer un vivier de jeunes chercheurs talentueux et engagés au sein de son LAB, mais également œuvrer pour replacer la recherche scientifique au cœur de l’action publique ».

 

Service d’accueil des administrations publiques: l’Anor inculque les bonnes manières  

Previous article

Trafic de drogue à Douala 2: Stéphane Nké Ndjana peut-il assécher le marais ?

Next article

You may also like

Comments

Leave a reply

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *