A l’initiative du Centre multifonctionnel de Bepanda (CMB), le sujet a fait l’objet d’une rencontre professionnelle des formateurs spécialisés ce mardi 5 décembre 2023.
l’administratrice du CMB, Else Lengue pendant les échanges avec les formateurs spécialisés. Photo : LPA
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Douala : le cas des personnes socialement vulnérables préoccupe

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A l’initiative du Centre multifonctionnel de Bepanda (CMB), le sujet a fait l’objet d’une rencontre professionnelle des formateurs spécialisés ce mardi 5 décembre 2023.

L’éducation des enfants autistes, des personnes handicapées tout court et leur réinsertion sociale et professionnelle. Voilà l’esprit qui a guidé les échanges organisés ce mardi 5 décembre 2023 par le Centre multifonctionnel de Bépanda (CMB) avec le soutien du ministère des Affaires sociales et la Mairie de la ville de Douala.

Cette première séance de travail se déroule sous le thème « Regards croisés sur les pratiques et l’accompagnement psychosocial des personnes socialement vulnérables ». Dirigé par l’administratrice du CMB, Else Lengue, l’objectif est de « sensibiliser les parties prenantes (Etat, municipalités, OSP, ONG, associations exerçant dans le domaine du social, etc.) à mettre en œuvre des actions organisationnelles et opérationnelles pour un plaidoyer en faveur d’une meilleure prise en charge des PSV en vue d’une insertion socio-économique afin de réduire la pauvreté ».

Plusieurs doléances sont formulées par les travailleurs sociaux à l’endroit de Yaoundé. « Le gouvernement doit apporter un soutien réel aux familles, aux structures d’encadrement et surtout aux formateurs, aux gens qui sont tous les jours censés encadrer ces personnes. Une personne handicapée n’est pas en tant que tel un consommateur. C’est un potentiel opérateur économique, qui, s’il est bien encadré, va apporter sa contribution comme tous les autres Camerounais. Talla André Marie et Coco Bertin paient leurs impôts. C’est des personnalités qui sont bien connues parce qu’ils ont eu un encadrement, ils ont été acceptés et eux-mêmes aussi ne sont pas restés les bras croisés. Le gouvernement ne va pas tout faire parce que vous êtes couchés, vous attendez qu’on vienne vous sauver. C’est une synergie entre le gouvernement, les collectivités territoriales décentralisées, les familles et les personnes concernées elles-mêmes », précise Samuel Ndjock, inspecteur principal des affaires sociales.

S.K.   

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