By Le chef de terre a achevé sa tournée de sensibilisation contre les fléaux qui minent son territoire de commandement ce mardi 17 septembre par New-Bell Haoussa, l’un des épicentres du trafic de drogue de la commune d’arrondissement.
Coups de gueule, mises en garde, rappels à l’ordre et conseils. Le Sous-préfet de Douala 2ème, Stéphane Nké Ndjana achève ses deux jours d’intenses activités avec les populations de Makéa, New-Bell Congo, Camp Yabassi et New-Bell Haoussa. Quatre quartiers de cette commune d’arrondissement où règnent l’insécurité, le trafic de drogue et le désordre urbain. La conversation entre le Sous-préfet et ses administrés s’est voulue franche et directe. Après Makéa et New-Bell Congo lundi, Stéphane Nké Ndjana s’est entretenu avec les populations du Camp Yabassi et de New-Bell Haoussa ce mardi. L’insécurité, le trafic de drogue, la délinquance juvénile et la prédation foncière sont en autres fléaux qui ont meublé les quatre étapes de sa tournée.
Au terme de celle-ci, « nous avons pris l’engagement une fois de plus de nous mobiliser contre ces phénomènes qui engendrent l’insécurité dans notre ressort notamment la consommation excessive et la vente des produits psychotropes », résume le chef de terre. Stéphane Nké Ndjana a promis une opération de grande envergure en cas du non-respect des engagements pris par les uns et les autres pendant sa tournée. « Vous avez pu le constater vous-même, les populations avaient soif de crier leur ras-le-bol. Nous sommes donc venus joindre notre voix à la leur pour leur dire que nous nous tenons à leurs côtés dans ce combat là et que nous comptons également sur elles pour nous donner l’information nécessaire pour nous permettre d’extirper de nos rangs ces sens-là qui veulent transformer l’arrondissement de Douala 2ème en un eldorado pour les fauteurs de troubles ».
Lors de leurs prises de parole en présence de l’Honorable Halimatou Njonkou Mahamoda, sénatrice suppléante, seule femme politique de la délégation du Sous-préfet, les populations vont accuser certains agents de maintien de l’ordre et certaines « grosses têtes » de Bonanjo de couvrir les trafiquants de drogue de leurs quartiers moyennant quelques billets de banque. « En ce qui concerne cette complicité, encore qu’il faudra vérifier si c’est vraiment quelque chose de vrai, mais nous ne pouvons pas nier ici que dans toute chose, il y a forcément des brebis galeuses. Je crois que les chefs d’unité qui nous ont accompagnés ont pris l’engagement. Il leur a également été demandé de dénoncer ces collaborateurs véreux qui veulent vivre de cette pratique qui n’honore personne. Il leur a été demandé de les dénoncer pour que les sanctions qui sont prévues par la réglementation en vigueur et également par l’organisation des différents corps à l’encontre de ces gens-là soient appliquées. De toutes les façons l’engagement a été pris, tant en ce qui nous concerne qu’en ce qui concerne les chefs d’unité. Mais également les populations pour qu’ensemble, nous puissions, quel que soit les acteurs, les mettre hors d’état de nuire », a conclu le Sous-préfet, tout en promettant de veiller au grain.
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