Ils ont pris part à un atelier portant sur la sensibilisation de différents groupes socioprofessionnels au regard des risques imminents de disparition des zones insulaires camerounaises.
Les répercussions des changements climatiques dans les zones continentales et davantage dans les zones insulaires sont dévastatrices. Elles ne relèvent pas du virtuel, mais d’une réalité palpable qui fait souffrir plus d’un et à divers niveaux. C’est donc en vue de faire passer le message au plus grand nombre sur les risques encourus par ce phénomène que les Hommes de médias ont été conviés le 23 décembre 2024 à Douala.
De cet atelier initié par le Réseau camerounais pour le développement des localités insulaires et les peuples autochtones (Recadeli) sous la Coordination de Jean Paul Mpondo, et la modération de Constant Pierre Yap, il était question d’outiller les médias, les organisations paysannes, les élus locaux, les observateurs de la société civile et les ministères sectoriels, au traitement, à la collecte et l’analyse des alertes climatiques pour une exploitation adéquate en direction des zones insulaires d’une part, et rassembler les données relatives à l’élaboration de la stratégie nationale de développement des localités insulaires du Cameroun en vue de la tenue du Forum national des localités insulaires d’autre part.
L’urgence, voire l’importance de cette rencontre était d’autant plus avérée que les 200 localités insulaires que compte le Cameroun, sont toutes menacées de disparition à cause des effets des changements climatiques qui provoquent de plus en plus la montée des eaux. Cet qui a d’ailleurs justifié la présence de Dr Jean-Baptiste Dimbo, spécialiste de l’insularité, enseignant au département de géographie de l’université de Douala ; Dr Maurice Mpessa Ekobo, spécialiste des Orl à l’hôpital Laquintinie de Douala et Thierry Djoussi, président de l’Association des journalistes pour l’agriculture et le développement (Ajad).
Le Recadeli est un regroupement à large spectre dont les rayons s’étendent sur le faisceau de secteurs aussi captivant que passionnant : le développement durable, la forêt, l’agriculture, la pêche, la conservation des énergies renouvelables, la conservation des écosystèmes, le développement local, l’éducation, la recherche scientifique, l’humanitaire, la justice, la paix, la solidarité, etc. envers ces peuples isolés , exposés aux changements climatiques, mais qui luttent contre la pauvreté dans le sens des objectifs de développement Durable (Odd).
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