By A l’initiative de l’Institut Français et de l’Association de développement de l’entrepreneuriat des personnes handicapées (Adephan), le Parc de Kondi a abrité une rencontre inédite le 8 septembre 2024. Retour sur les temps forts de cette soirée inoubliable.
Les rideaux sont tombés sur les 17ème Jeux paralympiques d’été Paris 2024. Ouverts le 28 août, ils se sont refermés le 8 septembre au Stade de France, à Saint-Denis. En vue de partager la fièvre de cet événement et mettre en vitrine les talents des personnes en situation de handicap de la capitale économique camerounaise, l’Institut Français de Douala et l’Adephan ont organisé la retransmission en direct de la cérémonie de clôture de ce rendez-vous sportif dédié aux personnes infirmes. C’était au Parc de Kondi, situé au lieu-dit « Carrefour Cité ».
Marc Monsallier, Directeur délégué de l’Institut Français du Cameroun ouvre la soirée aux environs de 18h00. Dans son propos introductif, il revient sur la genèse de ces jeux qui « mettent à l’honneur ces gens et leurs talents, malgré les limites physiques qu’ils peuvent avoir ». Il précise plus loin qu’avoir des limites « n’est pas une fatalité car nous tous, nous avons des limites ».
Dans le même ordre d’idée, le président de l’Adephan, Aimé Raymond Ngangue Nthepe, qui a une mobilité réduite, booste le moral de ses semblables: « Ce soir c’est aussi la fête, parce que nous en tant que personnes en situation de handicap, nous nous sommes célébrés. Nous sommes célébrés par notre excellence, nos capacités, et notre esprit sportif ».
Ils ont un incroyable talent !
Sandrine Mengue, une déficiente visuelle, éblouit le public avec sa douce et porteuse voix qui sonne dans les oreilles comme de l’Opéra. Vêtue d’une robe bleue, le regard fixé dans un coin du parc, Sandrine entraîne le public dans son univers. Handicapé moteur atteint d’une malformation du pied gauche, Emmanuel Olivier Ndoumbe, la quarantaine environ, livre un spectacle émouvant de danse traditionnelle cadencée de rythmes locaux, parmi lesquels le Samali. Des pas de danse, qu’il exécute sur ses deux pieds avec beaucoup d’aisance et de joie.
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