Sur les antennes de Rfi ce vendredi matin, le président du Syndicat national des journalistes du Cameroun (Snjc) est revenu sur la mise en liberté du journaliste Ernest Obama hier soir.
Monsieur Obama avait été interpellé dans le bureau de son patron sans aucun mandat, pour se voir signifier une plainte plus de 20h après. Donc nous disions dès le départ que nous assistons à une justice privée où un Procureur de la République s’est retrouvé dans un bureau privé pour interpeller un citoyen sans mandat et aujourd’hui, nous avons confirmation à travers la lettre du PDG de Vision 4 au Procureur général du Centre qu’il y a une instrumentalisation de la justice camerounaise.
C’est quand-même extraordinaire de voir qu’un justiciable peut écrire au Procureur général pour lui demander de sursoir à la mise en détention d’un citoyen. Qu’Ernest Obama soit libéré, ce n’est que l’aboutissement d’un processus où nous disions qu’on était dans le cadre d’une illégalité absolue. Les journalistes du Cameroun sont satisfaits et espèrent que toutes les poursuites seront abandonnées contre Ernest Obama.
Propos retranscrits par LPA
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