Ne tombons pas toujours dans les pièges de la désinformation. Nous sommes devenus des hommes insensibles, des toupies et les co-acteurs  de cette gangrène. Lorsque vous avez une information de ce genre, réfutez-la d'abord, en première hypothèse et seules les preuves vont l'étayer.
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Démenti : voici ce qui se serait passé concernant l’information relative au Général camerounais qui n’aurait pas payé une note

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Ne tombons pas toujours dans les pièges de la désinformation. Nous sommes devenus des hommes insensibles, des toupies et les co-acteurs  de cette gangrène. Lorsque vous avez une information de ce genre, réfutez-la d’abord, en première hypothèse et seules les preuves vont l’étayer.

La stratégie du désinformateur est de faire tomber de pieds joints leurs victimes dans son délire, et il est le seul à connaître son effet final recherché. Les victimes consomment alors  l’information sans la moindre remise en question et la prennent ensuite pour une parole d’évangile. Je parle de victimes parce qu’elles réagissent instinctivement  dans un écosystème devenu visqueux, violent, et pourfendeur. Même les plus honnêtes et des personnes supposées bien construites accordent à la désinformation une bien curieuse crédulité. Les médias classiques sont en recul face à la digitalisation qui charrie moult effets pervers, pour le regretter, puisque ses informations ne connaissent pas de tamis.

Il est temps que ces médias encore considérés comme digestes, multiplient les procédures de cross checking pour couper l’herbe des fakes qui, chaque jour un peu plus, détruisent nos hommes, nos organisations, pour des dividendes malveillants.

Je connais bien le Général ASSOUALAI,  un grand homme qui a servi la République au moment le plus chaud de la guerre contre Boko Haram. Il ne mérite pas que son honneur soit ainsi trempé dans la gadoue nauséabonde des esprits mal tournés qui ne respectent plus rien dans notre pays, parce que l’on veut s’attaquer à l’armée camerounaise pour des ambitions connues et inavouées. Dès qu’un cas concerne cette institution, c’est parti pour les grands procès.

Lorsque j’analyse avec recul les images qui circulent, elles sont en relation avec le témoignage qui est transféré a la suite de cet exposé.  Le chauffeur aurait pu garder une maîtrise me diriez-vous, mais quel tort a eu le Général d’essayer de le ramener au calme? Le calme est la force du sage, nous sommes malheureusement souvent exposés  à des situations intenables qui suscitent plusieurs types de réactions, mais quant à transformer la victime en bourreau, je trouve cela fort de piment. Vous qui demandez le silence pour un support qui enivre désormais 82, 5 %  de l’audimat, transformant passivement les esprits, je vous dis non! La désinformation constitue tous les risques d’étincelles socio-politiques de ce pays, et il est grand temps de la freiner.

Je ne cautionne pas les actes de soldatesque pour autant, et je serai le premier à les dénoncer. Mais ce qui se passe est inacceptable. Sachez respecter des hommes qui ont offert leur vie en holocauste pour la Patrie. Si vous ne le saviez pas, le haut commandement a toujours eu une main lourde contre l’indiscipline, menant une véritable croisade contre cette chose qui n’a pas de place en son sein. En effet, la discipline est la force principale des armées. Cette manie qui se popularise de plus en plus,  à dépeindre ce corps poursuit visiblement d’autres intérêts.

Sachez enfin que les militaires sont des hommes, mais aussi des exemples. Je vous invite à lire ce petit témoignage transféré et vous vous ferez aussi votre part d’idée sur cette désinformation devenue virale et que je ne saurai laisser surfer en pertes et profits.

Je tiens à apporter toute ma solidarité au Général ASSOUALAI, et condamne avec la dernière énergie cette énième tentative de déstabilisation de nos braves soldats formés dans le moule de l’honneur et de la Fidélité. Je suis bien placé aussi pour le témoigner, en fustigeant les brebis galeuses qui peuvent sans conteste exister. Je ne m’oppose pas non plus à ce qu’elles soient épinglées mais m’oppose à la diabolisation d’une institution sacrée qui mérite notre reconnaissance. Notre Armée est en union avec la Nation, et le diptyque Armée-Nation est granitique! Il nous sert à consolider l’unité de notre Nation et à préserver notre intégrité nationale. Merci de le comprendre, et nos ambitions personnelles ne seront jamais au-dessus des aspirations de la Patrie.

Dr-Colonel BADJECK Didier Officier supérieur à la retraite

 

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