Lire l’intégralité du message du coordonnateur national de la Jeunesse présidentielle (Presby) pour les régions du Littoral et du Sud-Ouest, à l’occasion de la célébration de la 52ème édition de la fête nationale du Cameroun ce 20 mai 2024.
Mesdames, Messieurs,
En ce jour spécial marquant l’unité de notre nation, qu’il me soit permis de vous adresser à toutes et à tous les vœux les meilleurs d’amour, de paix et de tolérance pour un Cameroun où il fera bon vivre pour tous. Car, comme l’avait dit notre feu Président de la République, S.E. Ahmadou Ahidjo, je cite : « Les Hommes passent mais les institutions demeurent« .
L’édification de notre nation n’a jamais été un long fleuve tranquille. Comme le font marquant ces dates historiques nous le rappellent :
Août 1961 : Adoption de la constitution fédérale.
Septembre 1961 : Naissance de la République fédérale du Cameroun.
Octobre 1961 : Naissance de la République fédérale du Cameroun suite à la réunification du Cameroun français et du Southern Cameroon britannique.
20 Mai 1972 : Au sortir d’un suffrage quasi unanime, les Camerounais décident de muter du statut de République fédérale pour République Unie du Cameroun.
Février 1984 : Décret mutant la République Unie du Cameroun en République du Cameroun.
Janvier 1996 : Promulgation de la nouvelle Constitution faisant de l’État du Cameroun désormais pleinement une République du Cameroun (le mot « Uni » ayant sauté).
Le rappel de ces dates historiques est d’une importance capitale afin de mieux apprécier le contexte crisogène de l’heure sur notre triangle national et particulièrement dans les zones d’expression anglaises.
Fort est de constater que la cohésion de notre vivre ensemble est assez fébrile depuis un moment, compte tenu d’un certain nombre de dérives auxquelles se livrent à cœur joie certains de nos compatriotes de l’intérieur comme de l’extérieur.
Mais, nous devons garder à l’esprit que nous n’avons qu’une seule patrie, de ce fait nous sommes condamnés à vivre ensemble. Il serait serein, donc opportun pour nous de changer de paradigmes afin de poser les stigmates du changement tant espéré par tous, en commençant par apprendre de nouveau à se respecter, à s’aimer et à partager ensemble nos expériences, toutes riches et danses, pour un intérêt commun qui est le KAMERUN.
Aimé Césaire disait, je cite : « UN PEUPLE SANS MÉMOIRE EST UN PEUPLE SANS AVENIR ».
Mesdames, Messieurs,
Je vous souhaite à toutes et à tous une chaleureuse fête de l’Unité Nationale.
Daniel Abdoul Aziz Konaté, Coordonnateur National Inter Régions LT/SW PRESBY.
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