By Le préfet du département du Wouri s’entretient avec les grévistes ce mardi 16 juin 2020. La rencontre se tient après plusieurs menaces et intimidations.
Les résolutions de la réunion prévue ce matin entre le préfet du département du Wouri et les grévistes de Nexttel Cameroun seront déterminantes pour la suite du mouvement d’humeur entamée le 11 juin 2020 devant les locaux de l’opérateur de téléphonie mobile dans plusieurs régions du Cameroun. Le chef de terre espère que les grévistes de Douala baisseront les pancartes après cet échange. Mais le Syndicat national autonome des travailleurs des nouvelles technologies de l’information et de la communication (Syntic) ne compte pas se laisser faire aussi facilement. La délégation de ce mouvement sera conduite aux travaux par son vice-président, Christian Bernard Mbocko.
Actes d’intimidation
Depuis le début du mouvement d’humeur, les autorités administratives, qui ont du mal à faire plier le PCA de Nexttel, le milliardaire Baba Ahmadou Danpullo, tentent en vain de disperser les grévistes. Les manifestants qui réclament entre autres le respect du code de travail, dénoncent des « actes d’intimidation et des menaces » dans le bureau du sous-préfet de Douala 1er le 12 juin dernier. « Les menaces d’envoi des forces de l’ordre pour faire arrêter le mouvement d’humeur… » ; « Les menaces d’atteinte à l’intégrité physique devant plusieurs témoins et en présence du sous-préfet de Douala 1er», rapporte Corneille Koungou Ndengue, président du Syntic, dans une correspondance adressée au ministre du Travail et de la sécurité sociale le 15 juin 2020.
Simon Keng
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