Pourquoi les experts changent-ils de théories maintenant que le virus est en Afrique ? Pourquoi les médias africains propagent-ils l’info sur l’inutilité de la chaleur tandis que certains médias en Europe restent sur la théorie de l’été sans Covid-19 ?
Je sais que beaucoup verront cet article comme un énième warning sur les théories complotistes et autres mais tout individu rationnel est en droit de se poser les bonnes questions lorsque le paradoxe s’installe. J’ai en effet remarqué que ce que publient les médias Africains comme Equinoxe tv et la CRTV, sous impulsion de l’OMS est différent de ce que publient certains médias allemands ici.
En Europe, le mois de février a été marqué par de fortes pluies et de vents intenses. C’est aussi en cette période que le Covid-19 s’est clairement installé dans les villes européennes. Pendant ce temps, pour rassurer la population et les encourager à adopter les mesures les plus solides de limitation de liberté, les virologues et autres experts nous informaient que l’été sera « notre plus grand allié » contre la propagation du virus et de la maladie. Aujourd’hui, ce matin, Dans une publication du média régional allemand Franken.de, le virologue allemand, Alexander Kekulé, directeur de l’Institut de microbiologie médicale de l’université de Halle, explique dans un entretien avec le Deutschlandfunk Kultur que : « Lorsqu’il fait chaud, ces coronavirus s’affaiblissent généralement et les maladies s’affaiblissent – cela pourrait en fait être notre meilleur allié« . Pour lui donc en attendant le vaccin, « l’été pourrait ainsi être une aide dans la lutte contre le virus corona. ». Interview et information relayée par plusieurs autres médias.
Le 9 mars dernier, le mdr.de/Thueringen scandait clairement que « notre type de « coronavirus » n’est ni l’ami du soleil, ni l’ami des chaleurs humides. Il s’appuyait sur une étude de l’institut CSSE de Johns Hopkins qui recueille des cas de corona dans le monde entier expliquant pourquoi les cas de propagation du virus dans l’hémisphère Sud sont moindre que dans l’hémisphère Nord. Il expliquait aussi que tout comme le SRAS en 2003, dont l’étude des relations à une air intérieur de 22 à 25 degrés Celsius avec une humidité de 40 à 50 pour cent par rapport à un air tropical de 38 degrés et plus de 95 pour cent d’humidité, avait prouvé inactivité du virus en température élevée et air humide, le coronavirus ferait pareil. Même-si le média émet certaines réserves, il faut dire que la théorie de la chaleur a été considérée comme notre allié au Covid-19 depuis son arrivée en Europe.
Le 27 février, un autre virologue Allemand, Thomas Pietschmann, expliquait au micro des journalistes de la Deutsche Welle que Plus il fait chaud, plus les conditions sont difficiles pour de nombreux virus. « Le virus corona est entouré d’une couche lipidique, c’est-à-dire d’une couche de graisse« , déclare-t-il. Cette couche n’est pas particulièrement résistante à la chaleur, ce qui signifie que le virus se décompose rapidement lorsque la température augmente. « D’autres virus, tels que le norovirus, sont plus stables car ils sont principalement constitués de protéines et de matériel génétique« .
Je pourrai citer une pléthore d’articles et d’interviews avec experts virologues qui scandaient haut et fort que d’ici l’été nous sortirons de nos cachètes car le virus aura du mal à se propager. Maintenant, nous sommes en droit de nous demander pourquoi aujourd’hui ce discours change ? Quelles sont les explications scientifiques qui contredisent les analyses faites jusqu’à nos jours ? Avons-nous dans les tropiques, découvert des mutations sur le Covid-19 qui est arrivé en Afrique ? Pourquoi même ici les médias continuent à alimenter l’espoir de l’arrive des chaleurs ? Que nous cache l’OMS ?
Je comprends que pour pousser les personnes qui vivent dans les zones chaudes à prendre la maladie au sérieux, il faut taire toute rumeur sur l’immunité face à la chaleur mais il est important de mettre soi-même sur pied des postes de recherches pour confirmer ou infirmer les théories. Nous avalons trop ce qui nous est communiqué de l’extérieur. Il est temps de prendre nos propres responsabilités et assigner des experts africains à plus de travail sur ce virus. L’OMS n’est pas Dieu, nous n’avons pas besoin de dogme mais de véritables études. Que les experts africains viennent aussi avec leurs résultats sur l’analyse de ce virus et on les compare avec les informations qui bondent de l’extérieur.
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