L’émission diffusée sur les antennes de radio Balafon à Douala, a soufflé sur sa première bougie le 20 octobre 2019. Une occasion de communier avec le public de la capitale économique camerounaise. Pour le bonheur de ses milliers d’auditeurs et surtout pour la gloire de Dieu, l’équipe de production de Gospel Mania a reçu un invité de marque. Piero Battery. Présenté comme « l’apôtre pionnier du gospel urbain dans la Francophonie ». Le chantre et entrepreneur français foule le territoire camerounais pour la première fois pour le partage du gâteau. La célébration a eu lieu autour d’un concert live à l’Institut Français du Cameroun, antenne de Douala, le 18 décembre 2019. Une dizaine d’artistes musiciens camerounais y ont presté. Dans cet entretien qu’il nous a accordé, Christian Mpondo, le porteur du concept Gospel Mania revient sur ce concert anniversaire et le choix de Piero Battery comme invité d’honneur.
Bonjour Christian Mpondo, un an déjà c’est-a-dire toute une vie, pour une émission gospel qui met Dieu au centre de tout. Décrivez-nous un peu le concept qui est à l’honneur aujourd’hui.
C’est l’incroyable concert anniversaire de Gospel Mania, qui a célébré son premier anniversaire le 20 octobre 2019. Nous avions à cœur de marquer cette date de manière assez significative en organisant un événement qui nous donnerait de communier avec les auditeurs, le public et de déporter le spectacle radiophonique dans une salle. Et c’est ce qui s’est fait le mercredi 18 décembre dernier. Pour cette circonstance, nous rêvions d’un invité spécial. Nous voulions quelqu’un qui, à lui seul, serait une sorte de personnification du concept Gospel Mania qui vise à mettre en perspective de manière originale, le gospel et il n’y avait pas mieux dans la Francophonie que Piero Battery.
Piero Battery, c’est à lui tout seul une sorte de condensée de Gospel Mania. C’est la personnification du concept. Si Gospel Mania devait être une personne, je pense que ce serait Piero Battery. Il est le pionnier du gospel urbain, l’architecte, le bâtisseur avec la création de la webradio Gospel Urbain, la création du label Battery Sound France.
Êtes-vous satisfait du séjour de Piero Battery au Cameroun ?
Honnêtement, je suis spectateur parce que je ne suis pas le réalisateur. C’est Dieu qui réalise. Je ne suis qu’un instrument, un instrument inutile, parce que Dieu aurait pu se passer de moi, mais le Seigneur avait résolu que Piero viendrait au Cameroun. Ça aurait pu être par quelqu’un d’autre. Et depuis qu’il est là, je vois le seigneur faire des choses qui dépassent mes prévisions, qui dépassent les objectifs, je peux dire que je m’estime vraiment heureux d’avoir été partie prenante dans ce projet. Ça n’a pas été facile, il faut le dire parce qu’il y a des coulisses que le public ne connait pas, mais quand je considère d’où nous sommes venus et où Dieu nous a amenés, je suis plus que satisfait. L’incroyable concert anniversaire du 18 décembre dernier à l’IFC (Institut Français du Cameroun), était un moment de grandes bénédictions, un moment de communion, un moment de partage, on a vu l’esprit de Dieu honorer ce rassemblement, et les vies de toutes les personnes qui sont venues ont été touchées.
Nous avons fini au-delà de 22h. J’étais tellement impressionné, parce que lorsque nous sortions pour le partage du gâteau, le public était resté. Les gens ne voulaient pas partir, et d’aucuns ont trouvé que c’était bref. Ce sont des indices qui prouvent que le public a été béni, il a été satisfait. Si le public a été satisfait, béni, c’est une très bonne chose. C’est quand-même pour Dieu que nous faisons ces choses. Il est important que nous bénissons le Seigneur et que cette bénédiction descente sur son peuple.
Peut-on en savoir plus sur le concept Gospel Mania ?
Gospel Mania, c’est un néologisme qui nait d’un anglicisme. Je m’explique : Gospel « God Spells », qui est veut dire Dieu parle. Et ça renvoie à la parole de Dieu. C’est le lieu ici de dire que le gospel n’est pas un genre musical. On a tendance à vouloir renfermer le gospel dans un genre musical. Mais le gospel c’est le message de Dieu porté en musique. Et toutes les musiques peuvent être des leviers de transmission, de propagation du message de l’évangile. Donc, le gospel renvoie à l’ensemble de ces œuvres musicales qui sont convoquées pour transmettre la parole de Dieu en musique.
Maintenant, Mania, c’est un terme anglo-saxon qui renvoie ici à une vie de passion, à un amour passionnel autour d’un sujet qui fait une sorte de buzz dans une communauté. Nous voulions donc mettre en vitrine cet amour passionnel des acteurs que sont les artistes du gospel en faisant savoir leur savoir-faire et en provocant cet amour passionnel chez les auditeurs.
Après le partage du gâteau à l’IFC, vous avez enregistré une chanson et un vidéogramme avec un collectif d’artistes musiciens camerounais et Piero Battery. Qu’est ce qui se cache derrière ce déploiement ?
Je dois dire que dans ce que Dieu fait, où dans ce que Dieu vous demande de faire, il y a une partie qu’il ne vous dévoilera jamais. Je ne savais pas que Piero Battery en venant au Cameroun, allait être inspiré à collaborer avec les jeunes artistes talentueux en herbe. Ça c’est des choses de la partie du plan de Dieu que je ne connaissais pas. C’est le lieu d’encourager tout ceux qui m’écoutent ou qui me lisent, qui seraient enceintes d’un rêve, qui seraient porteurs d’une vision, à ne pas regarder aux difficultés, et à avancer parce qu’il faut faire un pas, pour voir Dieu nous aider à faire l’autre pas. Je pense que le ciel nous a aidés à faire ce pas là et nous le voyons seulement continuer d’agir. Il y a beaucoup d’autres choses encore qui se cachent derrière la venue de Piero Battery au Cameroun. Pour moi, ce n’est pas qu’un artiste, au-delà de l’artiste, il y a un serviteur de Dieu et le serviteur de Dieu, c’est un apôtre et quand un apôtre se déplace, quand il passe, quelque chose se passe. Il y a un mouvement. Il impacte l’environnement. Donc je pense que c’est ce qui explique cela.
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