By C’est le moins qu’on puisse dire à la consultation des statistiques et autres opérations réussies par Dr Bonaventure Hollong et ses collaborateurs depuis l’ouverture au public de cette formation hospitalière en avril 2023.
Rapprochez les populations des soins hospitaliers les plus performants. C’est en tout cas une vision, une feuille de route suivie par la politique gouvernementale à travers le ministère de la Santé publique. C’est dans ce sens que peut s’expliquer la construction de Centres Hospitaliers Régionaux de Référence au Cameroun. Celui de N’Gaoundéré placé sous la direction de Dr Bonaventure Hollong n’échappe pas à cette logique. Ne s’affiche-t-il pas, 20 mois seulement après sa mise en service, comme un grand hôpital pour des soins de proximité au regard des performances encourageantes enregistrées ? Les statistiques indiquent d’ailleurs à cet effet que près de 11000 patients ont été reçus en consultation dans ce Centre depuis avril 2023, période à laquelle cette structure sanitaire s’est ouverte au public.
Offrant des services d’ophtalmologie, odonto-stomatologie, gynécologie, gastroentérologie, diabétologie, de laboratoire, de bloc opératoire et de la pharmacie, le CHR de N’Gaoundéré, c’est aussi le service de l’imagerie médicale, des urgences, de la banque de sang et de l’unité de cardiologie, et tout récemment les services d’oncologie et d’anapath sans oublier la centrale à oxygène qui produit l’oxygène médical utilisé pour les patients sous assistance respiratoire. La disponibilité de deux ambulances permet aussi d’aller chercher les malades dans les localités voisines pour les conduire à l’hôpital. Et pour éviter aux patients d’attraper des infections nosocomiales, Dr Bonaventure Hollong et ses collaborateurs ont mis un accent sur l’hygiène et l’assainissement des équipements et des salles. Cette organisation fait du service des urgences le point fort de la Fosa.
Qu’il s’agisse Dr Bonaventure Hollong, par ailleurs Directeur de la Fosa, est tout le temps au chevet des patients, son adjoint, le Dr Nchare Arouna, seul spécialiste en hépato-gastro-entérologie de la région ou encore de Dr Didjo’o Chantal, gynécologue, n’hésitant pas à user d’une langue locale, le foufouldé, question de mettre en confiance ses patients, tous ces spécialistes ont pour dénominateur commun, la disponibilité, la présence auprès des patients. On ne se risquerait de parler du Chr de N’Gaoundéré sans évoquer le non de Dr Foutko Atchou, diabétologue et d’endocrinologue.
S’il est vrai qu’il n’y a aucun plaisir à voir des populations victimes de problèmes de santé, c’est le lieu aussi d’apprécier les performances en nette progression au Chr de N’Gaoundéré : En 2023, ce sont 4707 patients en consultations externes contre 6273 en 2024. 6657 examens de laboratoire avaient été effectués contre 18 210 cette année. En maternité, 974 usagers ont déjà été pris en charge en 2024, alors que l’année dernière, nous n’en étions qu’à 485. C’est tout simplement dire à quel point la prise en charge des malades est effective dans cet hôpital.
Une prise en charge qui intègre même le volet nutritionnel. Tant il est vrai que la nourriture est l’un des médicaments du patient. C’est pourquoi, par-dessus les soins médicaux, la restauration des patients est assurée par l’hôpital, et deux nutritionnistes sont mis à contribution. Les émissions de sensibilisation et d’éducation à la santé dispensées en langue Foufouldé, en anglais et en français par le CHRN TV dans le hall d’attente, viennent couronner le travail pratique accompli par Dr Bonaventure Hollong et ses équipes.
En somme, le CHR de N’Gaoundéré, au regard de sa renommée qui va au-delà des frontières régionales, porte bien son nom. C’est véritablement une référence.
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