Entre embargo onusien, rapports incendiaires contre les Forces armées nationales et leurs instructeurs russes, l’Organisation des Nations unies semble rouler pour la déstabilisation des institutions républicaines dirigées de main de maître par le président de la République, Faustin Archange Touadera, réélu en décembre 2020. Le journaliste écrivain Camerounais Henry-Paul Diabate Manden exprime son indignation.
Comment l’Onu déstabilise la Centrafrique
Depuis quelques jours, des brigands partis des confins du Soudan et de Somalie qui lorgnent vers le fabuleux potentiel minier centrafricain mènent des actions de grand banditisme contre les institutions publiques et les populations dans l’Est de la Centrafrique. Paralysée par l’embargo onusien qui lui impose des restrictions militaires, les Faca, l’armée centrafricaine, dont la puissance de feu est inférieure à celle des bandits armés par les multinationales minières, peine à ramener la paix et à garantir l’intégrité du territoire.
Lorsque les Russes, les Camerounais et les Rwandais interviennent en appui des Faca, pour sauver le pays, l’Onu financée par les multinationales qui profitent de l’insécurité pour sécuriser leurs intérêts, pousse des cris d’orfraie. Au lieu de mettre fin à l’embargo pour armer les Faca, l’Onu veut plutôt renforcer le contingent des casques bleus en homme. N’est-ce pas qu’ils sont 20.000 hommes au Mali, 20.000 hommes en RDC, la situation a-t-elle changé ?
L’on entend un galimatias repris par les tous les haineux locaux : » les russes sont des mercenaires qui violent, tuent et pillent, les Rwandais veut kivuyiser la Centrafrique, l’armée camerounaise est génocidaire… »
Africains, nous avons notre sort dans les mains, la colère du poussin fait quoi à l’épervier?
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