Leur vente est strictement interdite.
Dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest du Cameroun, « les bandes armées utilisent des techniques de couverture visant à semer la confusion à la fois parmi les populations et dans l’opinion, en arborant des treillis militaires, pour faire incriminer les forces armées camerounaises», s’indigne René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement camerounais.
Les hautes autorités du ministère de la Défense interdissent la vente des vêtements aux couleurs de l’armée militaire. Un communiqué y relatif a fait le tour des rédactions il y a quelques temps.
La confection, la vente, la distribution et le port des habits ayant ces couleurs aux civils sont strictement déconseillés. Des sanctions sont prévues pour ceux qui violent la loi. « Est puni d’un emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de 50 000 à 200 000 FCFA ou de l’une des deux peines, celui qui vend, confectionne, achète, distribue, porte ou détient des effets ou insignes militaires », stipule la loi N°82-19, adoptée par l’Assemblée nationale et promulguée le 26 novembre 1982 par le président de la République.
LPA
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