La première édition de ce festival se tiendra du 18 au 24 novembre 2024, à Kribi. Les contours de ce rendez-vous artistique ont été dévoilés ce vendredi 1er novembre 2024 au cours d’une conférence de presse à Douala.
La première édition du festival du son, du beatmaking et de la production musicale (Africa prod fest) se tiendra du 18 au 24 novembre 2024, à Kribi, dans le département de l’Océan, au Sud du Cameroun. Il vise à promouvoir et à valoriser les talents camerounais et de la sous-région Afrique centrale dans les domaines du son, de la production musicale et du songwriting, tout en réunissant des producteurs, beatmakers, arrangeurs et ingénieurs du son de renom ainsi que les talents émergents.
Ce rendez-vous artistique veut ainsi renforcer les compétences techniques et créatives des participants, faciliter les collaborations entre professionnels, promouvoir l’identité sonore des pays de l’Afrique centrale et de la région, mais également contribuer à la structuration et à la professionnalisation des acteurs de l’industrie musicale dans la région.
« Il y a trois ans j’ai mis en place un projet sur les métiers de l’édition musicale. Dans ma réflexion, je posais la question de comment faire en sorte que les formations puissent impacter, puisque ça fait 40 ans qu’il y a des formations tous les ans dans nos espaces, et que nous continuons à faire de la musique de manière informelle. On s’est dit qu’il fallait peut-être changer la façon de former et donc ce que nous avons décidé de faire c’était de faire venir à chaque fois des éditeurs qui étaient des professionnels et de leur faire participer que s’ils étaient intéressés par le continent africain. On s’est dit que c’est le modèle de formation qu’il fallait mettre en place », explique Blick Bassy, promoteur du festival Africa prod fest.
L’objectif derrière ce projet est de créer une librairie digitale qui, d’ici deux ans, aura près de 6000 titres. « Un studio d’enregistrement sera mis à la disposition des créateurs camerounais et de la sous-région qui contribueront à la formation tout au long de l’année afin de créer, d’ici deux ans, 6000 titres de différentes esthétiques musicales africaines, allant de la musique d’initiation traditionnelle aux musiques de célébration, en passant par des créations plus contemporaines, urbaines et musiques pour enfants », renchérit l’initiateur du festival.
Pendant 7 jours, les participants échangeront avec les éditeurs qui sont des managers d’œuvres, afin de créer des liens de coédition entre les acteurs camerounais et ceux venus d’ailleurs.
H.T
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