Onze pays du continent participent, du 8 au 9 septembre dans la métropole économique camerounaise, à l’édition 2022 du Central Africa Business Energy Forum.
Le CABEF 2022 s’ouvre officiellement ce jeudi 8 septembre 2022 à Douala, au Cameroun. Ce sera en présence de près de 400 participants de 11 pays africains. Le forum va fédérer, jusqu’au vendredi, les énergies réflexives des experts, chercheurs, industriels, investisseurs et autorités institutionnelles autour de la prospective et des stratégies opérantes pour réaliser le potentiel énergétique de l’Afrique centrale et doper sa croissance.
Considérée comme le moteur du développement industriel et de la croissance, l’énergie est au centre des enjeux climatiques et géostratégiques. Bien que dotée d’un potentiel important, reconnait le comité d’organisation de cette grand-messe économique, «la sous-région Afrique centrale et ses voisins souffrent d’une crise énergétique qui freine la croissance et la mise en place d’un tissu industriel performant à cause de la vétusté des infrastructures existantes et du faible niveau des investissements».
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Pendant deux jours, les acteurs du secteur énergétique vont éplucher cette question cruciale pour le développement industriel et la croissance économique des pays de la sous-région Afrique centrale. 8 panels sont prévus autour du thème «Construire des infrastructures pour mettre fin à la pauvreté énergétique en Afrique centrale d’ici 2030».
Relations Sud-Sud
Il sera question pour le CABEF, de «sensibiliser les États membres de la Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) aux problèmes critiques et à la nécessité de mutualiser les efforts afin que la région puisse bénéficier de ses ressources pour un développement pacifique et réussi », de «proposer un cadre institutionnel et juridique pour un projet de pipeline en tant qu’effort d’intégration régionale pour tous les pays d’Afrique centrale afin de lutter contre la pauvreté énergétique», de «soutenir le pool énergétique de l’Afrique centrale dans l’expansion de l’immense potentiel hydroélectrique de l’Afrique centrale pour répondre à tous les types de demande d’électricité à l’intérieur et à l’extérieur de la région de la CEEAC, par le biais de boulevards énergétiques reliés et de marchés de libre-échange de l’électricité », de «proposer un cadre institutionnel et législatif pour le développement des infrastructures énergétiques transnationales et le commerce intra-africain de l’énergie», enfin de «développer les relations Sud-Sud, dans la perspective de la diplomatie énergétique intra-africaine».
Simon Keng
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