A quelques heures de l’examen officiel qui sanctionne le secondaire, les élèves des classes de terminale de la capitale économique optent pour des révisions intenses des cours et traitent les sujets des examens passés pour être suffisamment prêts à affronter, du 27 au 31 mai 2024, les épreuves écrites du baccalauréat.  
Des élèves dans une classe d'examen
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Baccalauréat 2024 à Douala : l’heure de vérité a sonné

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A quelques heures de l’examen officiel qui sanctionne le secondaire, les élèves des classes de terminale de la capitale économique optent pour des révisions intenses des cours et traitent les sujets des examens passés pour être suffisamment prêts à affronter, du 27 au 31 mai 2024, les épreuves écrites du baccalauréat.  

Le baccalauréat, étape cruciale pour de nombreux élèves du secondaire, est non seulement un test de connaissances, mais aussi un rite de passage vers l’enseignement supérieur et des opportunités professionnelles. Les épreuves écrites relatives à cet examen officiel débutent sur l’ensemble du territoire national le 27 mai 2024. Le syndrome de la « ligne droite » se fait ressentir chez les candidats depuis plusieurs semaines.

Dans les établissements secondaires, les élèves se préparent depuis des mois pour affronter cet examen. Ils multiplient des séances de révision intensives, font des cours supplémentaires, traitent des épreuves d’examens blancs passés, pour évaluer leurs progrès. Les enseignants leur apportent expertise et soutien dans ce processus.

Des mesures ont d’ores-et-déjà été prises pour garantir des conditions d’examen équitables et sécurisées. Professeur de mathématiques au Lycée Bilingue de Bojongo, dans le 4ème arrondissement de Douala, Charles K, précise que « les élèves seront assis un par banc avec deux surveillants par salle et un surveillant dans chaque couloir pour éviter le désordre et la tricherie. Il y aura aussi la présence de la police pour assurer la sécurité du sous-centre et des candidats. »

Pression

Malgré tous les efforts consentis, l’approche de l’examen suscite des sentiments mitigés chez les candidats. Entre espoir de réussite et crainte de l’échec, chaque élève se trouve confronté à un mélange d’émotions. « Je stresse un peu oui, mais je sais que ça va bien se passer grâce à Dieu et à mes efforts personnels », lance, confiante, une élève de terminal A4 espagnol au lycée bilingue de Bonaberi. Pour les redoublants, cette année sera certainement l’aboutissement du travail acharné, tandis que pour d’autres, c’est le début d’une nouvelle étape pleine de promesses et d’incertitudes.

Alors que le jour j est déjà là, une chose est sûre et certaine : quel que soit le résultat, les efforts et les expériences acquises au cours de cette période de préparation resteront gravés dans la mémoire de chaque élève. Que ce soit comme source de fierté ou comme leçon apprise, le baccalauréat représente bien plus qu’un simple examen. C’est un symbole de persévérance et de détermination de la jeunesse à surmonter les obstacles pour atteindre le sommet.

Sillo Epée, Stagiaire 

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