Que peut-on retenir de ces moments que vous avez passés avec les femmes Bassa, Mpo’o, Bati ?
C’est un évènement particulier pour moi, d’autant plus que je ne l’ai pas préparé. Il s’est fait tout seul, à travers les femmes Bassa, Mpo’o, Bati dont je suis la marraine. Il était d’autant plus important qu’en ce moment, les réseaux sociaux donnent l’impression que la Dynamo est divisée. Chaque fois qu’il faut faire une refonte, il y a toujours de petits tremblements, mais c’est bon signe, ça veut dire qu’on prend le bon chemin. Moi j’ai foi en la tradition. Avec cette tradition qui a été faite, il y a un deuxième tour qui doit être fait, je pense que chacun comprendra que je suis très sérieuse dans mon besoin, mon envie, mon désir de revoir la Dynamo au firmament du football camerounais.
Un mot au peuple Bassa, Mpo’o, Bati et autres ?
Je leur avais dit, le 7 mai 2022, quand je prenais la Dynamo que j’allais leur rendre leur Dynamo. Je ne l’ai pas dit par hasard. Depuis 30 ans, il y a un lobby qui est dérangeant pour la Dynamo, qui fait que la Dynamo ne peut pas décoller. Chaque club a ses problèmes. Le nôtre, c’est ce lobby. Je leur ai dit ce jour-là que je vais leur rendre leur Dynamo, parce que la Dynamo, c’est la Dynamo du peuple Bassa, Mpo’o, Bati et je voudrais qu’on essaie de détribaliser la Dynamo, parce que, un peuple mythique ne saurait au Cameroun appartenir qu’à trois tribus. La Dynamo est un peuple mythique. Nous en avons quelques-uns comme ça, ils appartiennent au peuple camerounais. Même s’il y a une base, ils appartiennent au peuple camerounais. A leur endroit je dis, je n’hésiterai point, je me battrai jusqu’au dernier sang afin d’en finir avec ce lobby et de mettre le football au niveau où Samuel Eto’o ; notre président, le président de la Fécafoot, a décidé de le mettre.
Par S.K.
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