By C’est dans ce quartier populaire plein d’histoires que le Nouveau mouvement populaire (NMP) inaugure ses locaux ce samedi 2 décembre 2023. C’est ici, au lieu-dit Rue Ngoyi, à New-Bell, dans le deuxième arrondissement de la capitale économique camerounaise, que son président national, le très courageux et imperturbable Banda Kani, puise l’essentiel de sa force pour bouleverser le système gouvernant mondial.
Après l’obtention de la légalisation républicaine en 2011, juste après son départ du Mouvement africain pour la nouvelle indépendance et la démocratie (Manidem), l’un des héritiers d’Um Nyobe, père fondateur de l’Union des populations du Cameroun (UPC), va juger urgent de dénoncer la domination française au Cameroun et en Afrique.
Des accords de défense, au franc CFA, en passant par les accords secrets signés par les colons français pour maintenir les pays africains dans un sous-développement incomparable. En dix ans de bataille acharnée, celui qui défend l’idéologie panafricaniste, va remporter toutes les luttes. Le monde multipolaire qu’il appelle de tous ses vœux est désormais une réalité aujourd’hui. Plusieurs pays africains francophones sont sur le point de retrouver leur souveraineté totale. C’est le cas du Mali, du Burkina Faso, du Niger, du Centre-Afrique, du Cameroun, etc.
Si le siège du parti est aux couleurs du panafricanisme, ce n’est pas du fait du hasard. Les portraits de quelques figures emblématiques de la lutte anticoloniale, sur la barrière de la villa qui abrite le bureau politique du NMP, plantent le décor. On y aperçoit Um Nyobe, Mouammar Kadhafi, Thomas Sankara, Kwame Nkrumah, Cheikh Anta Diop et William Edward Burghardt du Bois. Une première au Cameroun et certainement dans la sous-région Afrique francophone. A suivre…
Didier Ndengue
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