By Lorsque Macky Sall accède à la magistrature suprême, il débarque avec le Plan stratégique économique (PSE) sur lequel est adossé un chapitre entier qui traite des infrastructures: ponts, routes, autoroutes à péage, Bus rapide, nouvelle ville. Le pays est en chantier au grand enchantement des rusés occidentaux qui surnomment par flagornerie Macky Sall le bâtisseur.
Mais le coût supporté par les fonds vautours est salé. Wade qui n’avait pas la réputation d’un grippe sou avait tout de même laissé l’endettement à 3500 milliards FCFA et Macky Sall lui frappera dur à hauteur de 13000 milliards FCFA en 4 ans. Soit une pression de 76% sur le PIB.
Seulement l’argent est dans les mains des multinationales qui par divers moyens, contrôlent les choses (approvisionnements, salaires expatriés, frais de gestion, études…). Le reste est dans les poches des thuriféraires du régime Macky Sall.
Et le peuple alors qui escomptait tant de ce BTP? Rien. De guerre lasse, les jeunes assommés par le chômage endémique préfèrent affronter les requins de la mer Méditerranée….
C’est sans nul doute la destinée du Sénégal qui semble sûr condamné à subir le sort de la Côte d’Ivoire qui en situation de cessation de paiement est obligée de se mettre à genoux devant le FMI. Seulement, connaissent-ils la potion magique du FMI ?
Privatisation en outrance, investissement interdit dans les secteurs productifs, pas de recrutement dans les secteurs comme la santé, l’éducation, l’agriculture….
La camisole de force est telle que vous avez l’impression saumâtre de dîner avec le diable en enfer et ce pour longtemps.
Henry Diabaté Manden, journaliste
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