La question n’est pas encore à l’ordre du jour, mais ne tardera pas à se poser si l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations unies (ONU) jouent la carte des bourreaux de la Confédération des Etats du Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger). De plus en plus de voix se lèvent pour critiquer les missions de maintien de la paix et le rôle trouble de l’ONU en Afrique.
Apollinaire Kyélem de Tambèla, Premier ministre de l’AES, État du Burkina Faso.
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Après la Cedeao, la Confédération des Etats du Sahel n’exclut pas de se retirer de l’Union africaine et de l’Onu

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Les dirigeants du Burkina Faso, du Mali et du Niger sont prêts à tout pour restaurer la souveraineté dans la région.  

La question n’est pas encore à l’ordre du jour, mais ne tardera pas à se poser si l’Union africaine (UA) et l’Organisation des Nations unies (ONU) jouent la carte des bourreaux de la Confédération des Etats du Sahel (Burkina Faso, Mali, Niger). De plus en plus de voix se lèvent pour critiquer les missions de maintien de la paix et le rôle trouble de l’ONU en Afrique. L’UA quant à elle, est accusée d’être à la solde de l’Union européenne et de certaines puissances néocoloniales. De l’avis de plusieurs internationalistes, leur refondation est nécessaire pour l’équilibre du monde.

« Il n’est pas exclu de sortir de l’Union africaine et même de l’ONU si ces dernières se comportent comme la Cedeao », prévient Apollinaire Kyélem de Tambèla, Premier ministre de l’AES, État du Burkina Faso.

« Ce que nous refusons, c’est la vision néocoloniale. Voilà pourquoi, nous avons quitté la Cedeao et pourtant nous avons tous créé la Cedeao. Avant de quitter la Cedeao, j’ai même dit que nos pays ont existé avant la Cedeao donc nos pays peuvent vivre sans la Cedeao. Nous sommes en train  d’observer l’Union africaine, si elle se comporte comme la Cedeao nous allons la quitter et même l’ONU n’est pas exclue », met en garde le chef du gouvernement burkinabé. Une sortie abondamment relayée sur les réseaux sociaux.

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