By La direction de la formation sanitaire et la mère des triplés ont fumé le calumet de la paix.
Le directeur de l’hôpital de Logbaba, Dr Gaël Ngnegue Plong, la mère des triplés, Maëva Nguenga Kameni et son conjoint, se sont retrouvés hier mercredi 29 janvier 2025 pour un arrangement à l’amiable. Après une semaine de tensions, les deux parties ont signé des lettres de désengagement total dans cette affaire. Le directeur de l’hôpital « retire les poursuites contre certaines personnes incarcérées depuis quelques jours et transférées au parquet de Ndokoti et Maëva a pris elle aussi l’engagement de laisser tomber cette affaire », renseigne une source proche du top management de cette formation sanitaire située dans le troisième arrondissement de la ville de Douala.
Un document consulté par La Plume de l’Aigle, rapporte que la jeune femme de 25 ans s’est engagée « à ne plus aborder ou mentionner en aucune manière l’affaire qui m’oppose à l’hôpital de district de Logbaba, ni sur les réseaux sociaux, ni par l’intermédiaire d’organisations de la société civile, ni en mandant qui que ce soit à cet effet ». En sa qualité « de mère porteuse de cette grossesse, je déclare renoncer définitivement et sans condition à toute procédure judiciaire ou autre action légale à l’encontre de l’hôpital de district de Logbaba ». Elle poursuit : « Je prends cet engagement librement, de manière volontaire et en toute indépendance, et exprime mon désistement total et définitif. Fait en toute conscience et en pleine connaissance de cause, le présent document est rédigé pour servir et valoir ce que de droit ».
L’affaire des triplés arrivés au monde à 25 mois à l’hôpital de district de Logbaba, dans la nuit du 22 au 23 janvier dernier et qui ont perdu la vie à cause d’un manque présumé de couveuses, fait couler beaucoup d’encre et de salive au Cameroun.
Dans un communiqué signé le 26 janvier, l’Ordre national des médecins du Cameroun (ONMC) a annoncé l’ouverture d’une enquête « pour être plus informé sur ce drame, établir le cas échéant, les responsabilités, et surtout sanctionner tout manquement décelé dans la prise en charge médicale de ce cas afin d’éviter sa récidive », a écrit le président de l’ONMC, Rodolphe Fonkoua.
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