Une récente manifestation publique projetée par le président national du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) dans l’Adamaoua, a été interdite par les autorités administratives agissant au nom du ministre de l’Administration territoriale.
Cabral Libii, président du PCRN
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A l’approche de la présidentielle 2025, Cabral Libii de plus en plus persécuté par Paul Atanga Nji

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Une récente manifestation publique projetée par le président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn) dans l’Adamaoua, a été interdite par les autorités administratives agissant au nom du ministre de l’Administration territoriale.

Cabral Libii serait-il devenu si influent au point de faire perdre le sommeil au ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji ? La question est sur toutes les lèvres des analystes politiques camerounais. La récente correspondance du gouverneur de la région de l’Adamaoua, Boukar Kildadi Taguieke au préfet du département du Djerem, datée du 15 février 2025, vient en rajouter une couche. Le message « urgent » de l’administrateur civil instruit le chef de terre de suivre les activités du président du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (Pcrn), d’interdire la poursuite de la dédicace de son ouvrage et les rassemblements politiques projetés par le parlementaire et son équipe sur son territoire de compétence. « Vous voudrez bien suivre et accompagner cette délégation hors de votre unité ce jour », ordonne le gouverneur qui dit répercuter les « instructions du Minat ».

« Scandaleux ! » a réagi, sans plus de précision, Cabral Libii sur le réseau social X (ex-Twitter).

La bataille juridique pour le contrôle du Pcrn qui opposait Cabral Libii à Robert Kona, l’un des fondateurs de ce parti, avait été remportée par le jeune leader politique, candidat malheureux à l’élection présidentielle d’octobre 2018. Une défaite juridique que le Minat, qui considérait Cabral Libii comme « le nounou » du Pcrn, semble avoir du mal à digérer.

Simon Keng

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