Rentrée scolaire : le Cameroun met fin au système de « mi-temps » imposé par le Covid-19

Ce lundi 04 septembre 2023, le pays tourne définitivement la page de la pandémie en mettant fin aux précautions instaurées en milieu scolaire en 2020.

Placée sous le thème, « Digitalisation et pratique de classe pour la modernisation des enseignements et apprentissage au ministère des Enseignements secondaires », l’année scolaire 2023-2024 renoue avec les vieilles habitudes. Les autorités camerounaises ont décidé de revenir au régime de plein temps interrompu après l’avènement du Covid-19 en 2020. L’annonce est faite dans une correspondance adressée en juillet dernier aux responsables des établissements secondaires de l’Adamaoua par le délégué régional des Enseignements secondaires, Alim Garga. Le principal but de cette décision est d’assurer une meilleure transmission des enseignements ainsi que l’amélioration des résultats aux examens officiels.

A l’initiative de l’Organisation mondiale de la santé (Oms), le système de mi-temps avait été instauré par les autorités camerounaises pour limiter la propagation du Covid-19 en milieu scolaire. Il consistait à diviser les élèves en deux groupes, certains pour les cours du matin, de 7h-12h et d’autres pour les cours du soir, de 12h-17h. Cependant, ledit système a eu des inconvénients sur l’éducation des apprenants. Selon Romuald Hubert, Inspecteur pédagogique, « le système de mi-temps ne permettait pas aux enseignants d’achever leurs différents programmes. Ceci a eu un impact négatif sur les résultats des examens officiels de ces dernières années. Revenir au système habituel est l’idéal pour la bonne éducation des enfants ».

La suppression du régime de mi-temps intervient au moment où la situation du covid-19 est en baisse au Cameroun. L’Oms a annoncé la levée de l’état d’urgence sanitaire mondiale de la pandémie le 05 mai 2023. « C’est avec espoir que je déclare que le Covid-19 n’est plus une urgence sanitaire de portée internationale », a déclaré le Directeur de l’organe spécialisé de l’Onu, Ghebreyesus Tedros Adhanom dans un communiqué de presse.                                 

Ilona Nguimatsia, stagiaire