Construite sur l’une des voies routières les plus accidentogènes du Cameroun, la formation hospitalière est sous-équipée.
L’Hôpital régional annexe d’Edea, situé dans le département de la Sanaga Maritime, subit une cure de jouvence. Mais sa rénovation va au ralenti. Au même moment, les services d’urgence de cette formation hospitalière inaugurée le 26 juillet 2011 continuent d’accueillir les patients, majoritairement composés des blessés des accidents de la circulation sur le tronçon Douala-Yaoundé.
L’une des difficultés que rencontre justement cet hôpital est le transport des victimes de ces accidents. Sur deux ambulances, une seule est opérationnelle. « Lorsque vous avez un accident par exemple avec 16 blessés, vous avez besoin de plusieurs véhicules pour aller les prendre. Actuellement nous en avons un », se console le Directeur de l’Hôpital régional annexe d’Edea, Dr Jean Gustave Tsiagadigui. Il ajoute : « nous avons besoin du matériel d’accueil et du matériel de prise en charge. Nous devons aussi rénover notre bloc opératoire. L’hôpital a 120 lits, une centaine opérationnelle. Nous recevons à peu près 1500 patients par mois ».
« D’ici deux mois, l’accueil de l’hôpital sera complètement transformé, le chantier a commencé », rassure le maître des lieux. Le 14 octobre 2021, le ministre de la Santé publique, Dr Manaouda Malachie a inauguré le 1er scanner de l’Hôpital régional annexe d’Edea. La formation sanitaire attend toujours la construction d’un centre d’imagerie médicale qui lui avait été promis cette année.
Didier Ndengue, de retour d’Edea
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