L’éducation à la vie familiale, à la santé de la reproduction, à la vie et à l’amour sont au cœur du vécu de toutes les tranches d’âge mais semblent inaperçues dans notre quotidien. Mais le sexe, véritable forteresse du tabou hier et aujourd’hui encore, s’est complètement dénudé avec l’avènement des réseaux sociaux. Ceux-ci, après la télévision et le cinéma, sont venus porter l’estocade en exposant notre nudité en tout et partout.
Les familles, les communautés, les jeunes, hommes et femmes chacun dans son environnement religieux, familial ou scolaire vivent une expérience de l’éducation sexuelle par les faits et les comportements, par ignorance par mimétisme ou en toute connaissance de cause. Nos projecteurs fixés sur Dibang présentent une facette de notre perception de l’éducation sexuelle dans le département. Un cadre promu par les pouvoirs publics pour l’éducation sexuelle est le Centre de Promotion de la Femme et de la Famille le CPFF : il sensibilise, forme et accompagne la transformation de la fille et des familles. Notre wonder woman, Mme Jacky LIYEP, a faite siennes ses missions.
L’autre cadre d’éducation à la vie et à l’amour est l’Eglise ou la Mosquée. Dans le registre des tabous mis en lumière dans cette édition, les escapades amoureuses secrètes du clergé. Où devons-nous finalement nous ressourcer pour trouver la voie de la responsabilité ? L’expert du mois M. Dibombari MBOCK, Egyptologue de renom et Académicien de l’AISD, Conférencier aux grandes conférences du FIBE 2023 nous donne une voie, à travers la maîtrise de nos racines, de notre culture et de notre patrimoine. Votre rubrique Mémoire et patrimoine vous présente dans cette édition, les beaux moments de la célébration de la 51ème édition de la fête de l’unité à Eséka. Enfin, le partage des expériences vécues au FIBELAB, démonstration nature du langage de l’argent, sont toujours au rendez-vous des précieux lecteurs que vous êtes !
Par Idriss Lissom
Source: Nyong Et Kellé Info
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