Les Camerounais rendent hommage à leurs génitrices à l’occasion de la célébration de la fête des mères, le 4 juin 2023.
La fête des mères est un événement qui met en valeur les mamans du monde entier, qu’elles aient conçues ou adoptées des enfants. L’édition 2023 n’a pas eu lieu ce dimanche 28 mai 2023 comme à l’accoutumée. Elle se célèbrera plutôt le 4 juin prochain, compte tenu du fait que la fête de la pentecôte tombe ce dernier dimanche du mois courant.
Une mère est cette femme-là qui aime, protège, chérit et éduque sa progéniture sans distinction aucune. La fête des mères qui est un événement important pour ces protectrices, se célèbre pour plusieurs raisons. Abordée vendredi 26 mai 2023 au « Carrefour Bassong » au quartier Logpom, Saurelle Ayangma explique qu’elle célèbre les mères par gratitude. « Pour moi célébrer nos mamans c’est un signe de gratitude. C’est le moment inouï parmi tant d’autres pour les remercier pour l’amour, la bienveillance, la protection et surtout l’éducation qu’elles nous donnent. La mère est la seule personne qui ne te trompera et ne t’abandonnera jamais. Après Dieu sur cette terre c’est ma maman », explique Saurelle Ayangma, 21 ans.
Orpheline de mère, Elodie Zang, 32 ans, vit au quartier Logbessou, ce jour lui rappelle les bons moments avec sa mère qu’elle appelait affectueusement « copine ». « Ça m’aide à me souvenir de ma mère. Quand on riait, elle me prenait dans ses bras. Elle était ma confidente. Je l’aime beaucoup et je conseille à ceux qui ont encore leur maman de les chérir, les respecter et leur manifester de l’amour avant qu’il ne soit trop tard », conseille-t-elle.
Pour Marcel Bayiha, la fête des mères est un moyen de rappeler à sa femme le rôle d’une bonne mère dans la vie de ses enfants. « Une bonne mère doit aimer ses enfants de la même façon. Elle a l’obligation de les punir pour les ramener à l’ordre. Elle doit inculquer le respect à ses enfants et traiter l’enfant d’autrui comme le sien. Ainsi, elle sera pour sa progéniture une héroïne et un exemple de mère à suivre », affirme-t-il.
Fadira Etonde, stagiaire
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