Les experts des secteurs de la santé publique humaine et animale, de l’environnement, des forêts et de la faune se sont réunis le 03 novembre 2022 à Yaoundé, question de sensibiliser sur cette maladie qui sévit dans le monde et dont quelques cas ont été recensés au Cameroun.
La communauté internationale célèbre la journée mondiale «Une Seule Santé» le 03 novembre de chaque année. Pour cette édition, le Cameroun à travers la plateforme «Une Seule Santé», a commémoré cette journée sur le thème : « Partenariat Public-Privé pour la santé de l’homme, de l’animal et de leur écosystème ». Au cours d’un déjeuner de presse, le programme Zoonozes a informé sur l’approche «Une Seule Santé». Elle a également apporté un maximum d’informations relatives à la variole du singe.
En effet, la variole du singe a été découverte en 1958 et éradiquée vers les années 1980. Aujourd’hui, la maladie refait surface alors même que les derniers stocks de vaccins contre la variole humaine ont été détruits il y a une quarantaine d’années environ. Les cas de foyers au Cameroun ont été confirmés en 2014 et 2016 mais cela n’a pas été détecté parce qu’il n y a pas eu de cas humain.
Symptômes
La variole du singe est une maladie de la peau qui se manifeste par l’apparition de petits boutons, désagréables à la vue, auxquels s’ensuivent une forte fièvre, des céphalées et douleurs articulaires. La maladie attaque principalement les singes et se transmet d’un singe à un autre, d’un singe à l’homme et au pire des cas de l’homme à l’homme. Selon les experts, il n’existe à ce jour aucun traitement spécifique contre la variole du singe. Le traitement à cet effet sera symptomatique. Le virus quant à lui, vit beaucoup plus en milieu rurale, dans des zones d’extrême pauvreté.
Sensibilisation accrue
Pour les spécialistes de la santé et environnementalistes, le retour de cette pandémie dans le milieu de vie est lié à plusieurs facteurs tel que l’environnement. Selon le Dr Georges Alain Etoundi Mballa, Directeur de le lutte contre la maladie et les épidémies au ministère de la Santé publique, les vaccins sont en cours mais cela nécessite beaucoup de contraintes. Toutefois, l’usage du vaccin ne doit pas être la priorités. Pour le moment, il faut doubler d’effort dans la prévention, détecter et riposter. Autrement dit, sensibiliser les populations vivant dans les zones rurales sur la consommation des animaux.
Pour le Dr Garga du Minepia, le virus est sensible à une haute température c’est-à-dire que le virus peut être tué dans les cuissons. Cependant cela ne veut pas dire que l’on encourage la consommation illégale du singe. Mieux, il faut éviter de manipuler les carcasses.
Francine Atangana
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