By Le ministre camerounais des Sports et de l’Education physique (Minsep) réagit au décret présidentiel portant création de l’Office national des infrastructures et équipement sportifs (Onies) le 17 août 2022.
Le chef de l’Etat vient de créer l’Office national des infrastructures et équipement sportifs. Qu’est-ce qui va changer pour le Cameroun qui dispose d’un parc fourni depuis la dernière CAN ?
Je voudrais d’emblée très humblement rendre un hommage au président de la République, Son Excellence Paul Biya, pour la mise en place de cette structure visionnaire et révolutionnaire s’inscrivant dans une logique de nécessité, d’opportunité, d’utilité, d’efficacité et même de rationalité. C’est une structure d’importance stratégique pour le destin des magnifiques infrastructures construites ou réhabilitées sous la très haute impulsion du chef de l’Etat. Je voudrais donc très respectueusement lui réitérer, au nom de la jeunesse sportive, au nom des acteurs du mouvement sportif, notre déférente gratitude pour l’important acte qu’il a bien voulu prendre le 17 août dernier. Cet acte démontre une fois de plus sa haute sollicitude constante à l’égard du mouvement sportif. Ses actes dans ce domaine sont visibles, lisibles, palpables et significatives. Par sa haute volonté, il a doté notre pays d’infrastructures sportives modernes et futuristes qui font du Cameroun, l’un des pays les mieux lotis en la matière et un véritable hub pour l’organisation de grands événements sportifs internationaux. Pour la tenue de compétitions d’envergure dans notre pays, le Cameroun dispose de 35 complexes et stades aux normes et standards internationaux dispersés sur l’ensemble du territoire national dans différentes régions. Ces belles infrastructures ont constitué l’un des atouts majeurs de la tenue avec panache de ces événements sportifs.
Leur exceptionnelle qualité a suscité l’émerveillement et la satisfaction de nombreux acteurs sportifs pendant ces compétitions. A cela, il faut ajouter d’autres infrastructures tout aussi prestigieuses à l’instar du Palais polyvalent des sports de Yaoundé qui abrite depuis de dizaines d’années, de nombreuses manifestations sportives et culturelles. L’Onies est une structure unique en son genre, avec d’importantes missions en matière de maintenance préventive et curative, réparatrice et prospective. Avec cette structure, un saut qualitatif sera fait dans la poursuite des objectifs de pleine fonctionnalité, de sûreté et de durabilité des infrastructures et équipements sportifs. L’action de l’Onies permettra aussi à d’autres de voir le jour.
Quels objectifs vise l’Onies ?
La mise en place d’une structure autonome et pérenne chargée d’assurer la gestion de l’ensemble des infrastructures permettra d’éviter que celles-ci ne deviennent de simples éléphants blancs, faute d’une gestion efficiente et appropriée. De toutes les manières, le modèle économique que le chef de l’Etat souhaite pour ces infrastructures et qui répond amplement à leur standing est qu’elles soient de véritables centres de vie, contrairement à l’idée répandue qu’elles sont de simples lieux dédiés uniquement aux rencontres sportives. Avec des compétences dans des domaines aussi variés que le génie électrique, le génie civil, le génie mécanique, les télécommunications et l’audiovisuel, l’informatique, la biologie végétale et l’informatique, l’Onies va mobiliser des ressources humaines qualifiées. Les besoins en expertise ouvrent des perspectives sur l’employabilité des jeunes diplômés dans les différents domaines. Les dispositions du décret n° 2022/384 du 17 août 2022 sont suffisamment précises quant à l’organisation et au fonctionnement de cette structure. Les rôles sont bien précisés en ce qui concerne les différents maillons de la chaîne. Le ministère des Sports et de l’Education physique pour sa part se conformera à ses prérogatives mentionnées dans le texte présidentiel en sa qualité de structure de tutelle.
Propos recueillis par Josiane R. Matia
Source : Cameroon Tribune du 19 août 2022
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