By Efficace et discret, le virtuose de la communication d’influence tisse sa toile dans le cercle très fermé des lobbyistes africains sur le vieux continent.
Face aux mutations extraordinaires que connait la relation entre l’Europe et l’Afrique, Laurent Loe, la trentaine révolue, expert en intelligence stratégique et orfèvre de la communication d’influence, a démissionné de la multinationale qui l’employait pour investir à Bruxelles. Dans la capitale européenne qui s’est muée ces dernières années en un centre de gravité politique et économique, où sont menées plusieurs luttes d’influence entre ONG, conglomérats privés, groupes d’intérêts et organisations étatiques, le Camerounais a mis sur pied son entreprise Epsilon. La structure conseille les multinationales qui souhaitent investir en Afrique dans de multiples secteurs, allant de l’énergie aux télécommunications, en passant par la chimie, etc.
Laurent Loé dispose d’un carnet d’adresses assez fourni, qu’il met généralement au profit de nombreux chefs d’Etat africains et asiatiques dans le cadre de la communication d’influence.
Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed
Son entregent puissant et son extrême discrétion, font de lui la pierre philosophale recherchée de tous. Dans les couloirs de son bureau à Ixelles, au sud-est du centre-ville de Bruxelles, il n’est pas rare de croiser un émissaire de Patrice Talon, président de la République du Bénin ou du président Malgache Andry Rajoelina, sollicitant ses services.
Dans le carquois de ce génie camerounais très plébiscité qui opère dans l’ombre, l’on peut citer l’appui fort au chef de l’Etat béninois dans l’affaire de la restitution des objets d’art et d’adoration dérobés pendant la colonisation et surtout l’entregent prodigieux mis pour l’attribution du prix Nobel de la paix au Premier ministre éthiopien, Abiy Ahmed
.
Correspondance particulière
Comments