Le plus jeune Conseiller municipal de la ville de Nkongsamba et président de l’Association jeunesse active pour l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 (Ajapec) exprime son indignation face au meurtre, hier samedi 24 octobre 2020 à Kumba dans la région du Sud-ouest, de six élèves par des terroristes ambazoniens.
Il a pleuré toutes les larmes de son corps. Ce dimanche 25 octobre 2020, Farel Nken, plus jeune Conseiller municipal à la Mairie de Nkongsamba 1er, est encore sous le choc. Les images des six enfants, âgés entre 9 et 12 ans, tués la veille dans l’enceinte du complexe scolaire privé dénommé «Mother Francisca International Bilingual Academy» situé au quartier Fiango, dans le département de Kumba 2, région du Sud-ouest du Cameroun, par des terroristes sécessionnistes, tournent encore en boucle dans sa tête. L’attaque terroriste a également fait 13 blessés.
Au début, le président de l’Association jeunesse active pour l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 (Ajapec) a cru qu’il s’agissait de quelques vulgaires images tirées d’un film d’horreur. Que non ! Il s’agit bel et bien de celles de jeunes élèves camerounais froidement abattus par les séparatistes qui sèment émoi et désolation au sein de la population.
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Ces nouvelles victimes, s’indigne le leader associatif, « ne demandaient qu’à acquérir des connaissances en vue de participer demain à la construction nationale».
Comme tous les Camerounais soucieux du retour à la normale dans les deux régions anglophones en crise depuis quatre ans, Farel Nken condamne avec la dernière énergie, « ces actes ignobles, insoutenables». Dans la même mouvance, le jeune militant du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (Rdpc) demande aux populations du Nord-ouest et Sud-ouest, de faire entièrement confiance aux Forces nationales de défense et de sécurité.
Aux sécessionnistes armés, le conseiller municipal rappelle « qu’on ne peut parler d’émergence d’un pays en massacrant la frange de la population qui garantirait l’éclosion d’un Cameroun émergent».
Simon Keng
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