La plus importante organisation des journalistes camerounais maintient la pression sur les autorités pour la mise sur pied d’une commission d’enquête indépendante afin de faire triompher la vérité sur la mort tragique du journaliste.
Un mois après l’annonce du décès du journaliste Samuel Wazizi par le porte-parole du ministère de la Défense, ses camarades du Syndicat national des journalistes du Cameroun (SNJC) restent mobiliser. Ce jeudi 2 juillet 2020, le bureau de la plus importante organisation des journalistes au Cameroun donne une conférence de presse à Douala pour dénoncer ‘‘la confiscation du corps de Samuel Wazizi pour masquer les sévices corporels que le journaliste a subis durant sa détention. » L’échange avec les confrères se tient après la manifestation organisée le 3 juin dernier à Douala et Yaoundé pour dénoncer cette disparition.
Les dirigeants du SNJC, en étroite collaboration avec Camasej, demandent la mise sur pied d’une commission indépendante pour »la manifestation de la vérité. »
Le deuxième sujet de la conférence de presse du SNJC porte sur la mise en place du Conseil national d’éthique et de déontologie. Un tribunal des pairs qui veillera à la bonne pratique du journalisme au Cameroun. Explicitement, ses membres veilleront au strict respect de »la charte professionnelle. » »La récréation est terminée’‘, siffle le président Denis Nkwebo. Le SNJC revendique plus de 750 membres.
Didier Ndengue
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