By Ses méthodes et stratégies de dénonciation sont dignes d’un frustré. Elles sont sauvages. Il faut dire les choses comme elles sont. Mais c’est du Richard Bona tout craché, notre légende vivante de la World Music.
C’est un fait, que l’on l’aime ou pas, Richard Bona continue de porter haut et fort, le tricolore camerounais au niveau international. Dans le domaine qui est le sien c’est une véritable virtuose. Mais pour ce qui est de l’activisme et de ses positions politiques, l’homme doit encore retourner sur les bancs.
Tout comme il y a tellement à redire sur l’award de meilleur ‘’Musien’’ en #Karabot des Canal d’Or édition 2009 qu’il a mis à la poubelle cette semaine pour dire son mécontentement. Par son post devenu viral sur les réseaux sociaux, le musicien Camerounais dénonce l’orthographe et la matière utilisée pour fabriquer ce trophée.
Son indignation a toute sa place. Dans un pays producteur de diamant, d’or et de plusieurs pierres précieuses, comment peut-on encore se permettre de fabriquer des prix avec du n’importe quoi? C’est vrai qu’on peut encore accepter de décorer sa maison avec n’importe quel bois ici au Cameroun, mais de là à l’expédier au pays de Donald Trump (Usa) pour encourager un musicien de renommée internationale comme Bona, il faut avoir une bonne dose de courage.
Emmanuel Chatué
Ce qui me choque le plus dans l’histoire est que ces prix sont remis aux vainqueurs de la compétition en présence de la Première Dame, Chantal Biya. Quel manque de respect mon Dieu! Plus jamais ça! Ne rabaissez plus nos personnalités à ce point. Emmanuel Chatué, le président directeur général de Canal 2 International doit rectifier le tir lors des prochaines éditions des Canal d’Or.
Mais Richard Bona à bien y voir, pouvait s’y prendre autrement et atteindre son objectif, que d’emballer tout un pays dans un panier de »cancres » alors qu’il est conscient qu’il y a des exceptions. S’il est vrai qu’il vit dans une société où la perfection est la norme et l’amateurisme un déchet, il est également vrai qu’on ne tire pas tout un pays qu’on prétend aimer dans la boue pour atteindre sa cible. Le patriotisme aveugle oblige.
Didier Ndengue
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