Déclaration du président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) portant "mise en garde contre l'immixtion de ressortissants étrangers dans les fraudes électorales en cours orchestrées par Elecam, la police nationale et le RDPC".
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Tribune libre/Maurice Kamto : « j’invite les représentations diplomatiques et consulaires des pays voisins du Cameroun à dissuader leurs ressortissants de prendre le risque de s’immiscer dans le processus électoral du Cameroun »

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Déclaration du président national du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) portant « mise en garde contre l’immixtion de ressortissants étrangers dans les fraudes électorales en cours orchestrées par Elecam, la police nationale et le RDPC ».

Il m’a été donné de constater qu’en plus de recourir à des citoyens Camerounais pour organiser des fraudes électorales dès la phase des inscriptions sur les listes électorales, le trio ELECAM, Délégation Générale de la Sûreté Nationale (DGSN) et RDPC fait désormais appel à des ressortissants étrangers résidents dans notre pays.

Le mécanisme est le suivant : les élites politiques du RDPC recensent les étrangers à qui la DGSN délivre de vraies fausses cartes nationales d’identité, ELECAM les enrôle sur les listes électorales et l’élite locale du RDPC conserve leurs cartes d’électeurs en attendant le jour du vote pour les faire voter frauduleusement avec ces cartes d’électeurs. De vrais-faux électeurs avec de vraies-fausses  cartes électorales. Que des Africains qui bénéficient de l’hospitalité fraternelles des Camerounais acceptent de jouer à ce jeu criminel au moment où notre peuple se mobilise dans une adversité féroce pour se donner un avenir à travers l’élection présidentielle à venir est cruel.                              Sciemment ou inconsciemment, mu par le rêve de se donner un pouvoir perpétuel sur le Cameroun, le régime en place octroie ainsi à tour de bras la nationalité camerounaise à des étrangers qui ne l’ont pas demandé et n’ont pas renoncé à leur nationalité d’origine, alors qu’il empêche des millions de camerounais de la diaspora de participer au scrutin.

Des Camerounais sont à pied d’œuvre dans diverses localités, dans diverses régions du pays, en particulier dans certaines localités clairement identifiées, pour traquer les étrangers et les élites politiques RDPC au cœur de ces fraudes électorales sauvages et intolérables.

Il est aisé de comprendre pourquoi la coalition ELECAM, Tribunal de Grande Instance du Mfoundi, Conseil Constitutionnel, Cour d’Appel du Centre et RDPC met tout en œuvre pour tenter d’empêcher l’application de l’article 80 du Code Électoral qui prescrit la publication de la liste électorale nationale au plus tard le 30 décembre de chaque année.

J’invite les représentations diplomatiques et consulaires des pays voisins du Cameroun à dissuader leurs ressortissants de prendre le risque de immiscer dans le processus électoral du Cameroun, leur pays d’accueil.

Les résidents étrangers qui participent à ces fraudes électorales du régime RDPC doivent être pleinement conscients qu’ils s’exposent aux rigueurs de la loi, et aux conséquences de toutes sortes que de tels crimes pourraient entraîner. Les Camerounais sont très hospitaliés mais n’apprécieraient certainement pas que des Africains qu’ils accueillent en toute fraternité faussent les élections, en particulier  en cette année 2025 où se joue l’avenir de leur pays. Ils entendent être les seuls à choisir leurs dirigeants dans le strict respect des lois de la République, en particulier du Code électoral.

Fait à Yaoundé le 27 février 2025

Maurice KAMTO, Président National du MRC, 

Candidat du MRC et de l’APC au scrutin présidentiel à venir.

 

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