La 8ème édition de ce festival consacré à l’art théâtral se déroule du 28 mai au 1er juin 2024, respectivement au lieu-dit « Terrasse Ndokoti », à Douala, et à « L’Othnih-Laboratoire du Théâtre », à Yaoundé. Une première pour la capitale économique camerounaise qui l’accueille hors des salles.
Une prestation pendant le Compto'art 54. Image d'archive
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Compto’art 54 : les femmes à l’honneur…en plein air

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La 8ème édition de ce festival consacré à l’art théâtral se déroule du 28 mai au 1er juin 2024, respectivement au lieu-dit « Terrasse Ndokoti », à Douala, et à « L’Othnih-Laboratoire du Théâtre », à Yaoundé. Une première pour la capitale économique camerounaise qui l’accueille hors des salles.

Le compto’art 54 (Comptoir d’arts), est une plateforme de formation et d’émulation des projets artistiques camerounais et internationaux. Il a été créé en 2002 par l’association Koz’art, une compagnie de théâtre professionnel basée à Douala. Sa 8ème édition se déroule du 28 mai au 1er juin 2024, respectivement à la « Terrasse Ndokoti » à Douala et à « l’Othnih-Laboratoire du théâtre » à Yaoundé.

Chargé de la communication de ce rendez-vous artistique, l’artiste comédien et metteur en scène Julien Eboko le présente avec plus de précisions: « C’est un festival qui, au départ, alliait le théâtre, la danse, la performance et l’humour. Mais avec le temps, on s’est rendu compte que pour que les choses aillent mieux, il fallait d’abord qu’on se concentre sur l’essentiel qui est le théâtre. Un art complet dans lequel on retrouve la danse, de l’écriture et toutes les autres formes d’art. Donc en fait, le Compto’art, c’est  une plateforme où on invite les compagnies d’ici et d’ailleurs à venir présenter leurs projets théâtraux déjà aboutis ».

Le thème choisi pour l’acte 8 du Compto’art 54 est : « Ndinga ya ba kento », qui signifie en français « Voix des femmes ». Une thématique qui « donne la parole aux femmes en générale et aux femmes artistes en particulier afin que celles-ci questionnent la société à partir de leurs sources matricielles. Elles ont beaucoup à dire parce que longtemps muselées, marginalisées et rabaissées. L’art matrice est une arme pacifique contre les maux entre les mains des femmes », indique le dossier de presse de l’événement parvenu à notre rédaction.

Au menu des cinq jours du festival dans la capitale économique camerounaise, « des spectacles en fin de journée. Et en journée, on aura des ateliers d’écriture théâtrale et de jeux d’interprétation », dévoile Julien Eboko. A Yaoundé, le programme des activités prévoit un seul spectacle. Celui d’une compagnie qui n’a pas pu se déplacer pour des raisons professionnelles. « On va ramener le public là-bas à Yaoundé, et essayer de communier avec lui », fait-il savoir.

Innovation

Cette édition du Compto’art s’ouvre au monde. Les cultures africaines et étrangères sont en vitrine. Les compagnies viennent de France, du Canada, du Burkina Faso, et du Congo.  « Au Cameroun, on en a qui viennent de Yaoundé, Bafoussam, Garoua, Douala. Aussi, on a décidé cette année de sortir des salles. On va à la rencontre du public. C’est pour ça qu’on a choisi le quartier Ndokoti, pour faire nos spectacles. Puisque c’est un carrefour où, il y a plein de comptoirs, (mangues, habits, etc…) et que notre festival est un comptoir d’arts, on s’est dit que c’est l’endroit idéal. C’est une première expérience et on se dit que même le benskineur sera touché », conclut Julien Eboko, tout excité.

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