Selon l'annuaire statistique 2022, le Cameroun compte 350.889 entreprises. 349.722 sont des PME, avec 15.601 entreprises créées dans les Centres de Formalités de Création des Entreprises (CFCE) en 2022. Les TPE sont les plus représentées avec 83,73% des stocks des PME et sont portées pour la majorité par des jeunes dont la tranche d'âge de situe entre 35 et 45 ans.
Le Ministre Achille Bassilekin III
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Transformation des produits locaux : le ministre des PME présente les procédures d’accompagnement des pouvoirs publics

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Selon l’annuaire statistique 2022, le Cameroun compte 350.889 entreprises. 349.722 sont des PME, avec 15.601 entreprises créées dans les Centres de Formalités de Création des Entreprises (CFCE) en 2022. Les TPE sont les plus représentées avec 83,73% des stocks des PME et sont portées pour la majorité par des jeunes dont la tranche d’âge de situe entre 35 et 45 ans.

Une des difficultés pour les jeunes entrepreneurs a souvent été les difficultés liées à la création d’entreprise. Dans une interview accordée à nos confrères du journal  » Défis actuels », le Ministre des Petites et Moyennes entreprises, de l’Economie sociale et de l’Artisanat ( Minpmeesa), souligne les avancées observées dans ce domaine, ainsi que les leviers mis en œuvre par les pouvoirs publics pour accroître la transformation des produits camerounais.

« En dépit de la conjoncture défavorable actuelle et des chocs aussi bien exogènes qu’endogenes dont fait face notre pays, l’analyse des données statistiques présente une évolution de 7,85% des PME par rapport à l’année 2021 », souligne le Ministre Achille Bassilekin III.  En effet,  ces chiffres confirment que le nombre de création d’entreprises est en hausse au Cameroun. Concernant les avancées liées au processus de création d’entreprise, l’on note la démultiplication des Centres de Formalités de Création des Entreprises dans tous les chefs-lieux de régions dont les coûts et la durée de création d’entreprise (72h maximum) sont régulièrement revus à la baisse, ainsi que l’usage de l’application « my business.cm », par lequel de nombreux jeunes font recours pour créer en temps réel leurs entreprises en ligne.

La question du financement

Pour apporter une solution à cet épineux problème, le gouvernement multiplie des actions plurielles visant à faciliter le financement. L’accompagnement de leurs innovations sur le plan financier s’opère sous la forme des fonds d’amorçage dont ils bénéficient au terme de leur processus d’accompagnement dans les centres d’accompagnement et d’incubation publics.

Le gouvernement en 10 ans d’opérationnalisation du programme national d’incubation (PNI) a mobilisé un peu plus d’un milliard 700 millions au titre de fonds d’accompagnement pour environ 300 jeunes bénéficiaires. En outre, un fond d’appui aux projets de type industriel et technologique a été institué en 2020 par le chef de l’État.

Enfin, la mise en œuvre effective de la facilité de garantie de l’État pour un montant de 200 milliards au profit des entreprises telle que prévu par la loi de finances 2023.

Quid de la transformation locale ?

Une politique d’accompagnement gouvernementale est en cours d’implémentation. Il s’agit de la promotion des incubateurs d’entreprises spécialisés et des centres de formation aux différents métiers innovants et de transformation des meilleures spéculations ; la disponibilité des facteurs de production, de développement de la compétitivité des filières de production, la promotion de l’accès aux innovations technologiques à travers le renforcement de la relation recherche/vulgarisation.

Francine Atangana

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