80 ans du débarquement de Provence en France : Paul Biya prend la parole au nom de ses pairs africains

Dans la matinée du jeudi 15 août 2024, jour de célébration de l’assomption pour toute la communauté chrétienne, le Président de la République du Cameroun, Son Excellence Paul Biya, en compagnie de son épouse, Madame Chantal Biya, est arrivé à 8h53 minutes, à Saint-Raphaël, dans le Sud-est de la France, pour prendre part à la Commémoration des 80 ans du Débarquement de Provence, sur invitation du Président de la République Française, Son Excellence Emmanuel Macron.

En sa qualité de Doyen d’âge, toujours d’alerte, reconnu par les Dirigeants du Monde, le protocole de l’Elysée n’a pas manqué à l’obligation de courtoisie et de respect à l’endroit du Président Biya, qui fort opportunément, a pris la parole au nom de ses Pairs africains, pour rendre un hommage appuyé aux 3 mémoires, notamment franco-américaine, française, et plus spécifiquement, franco-africaine, dont la contribution était significative dans les théâtres d’opérations aux proportions épiques, sur de nombreux territoires français, aux dégâts humains et matériels, aujourd’hui mémoriels.

Si à proprement parler, il n’y a pas eu de tirailleurs camerounais au plan juridique, l’on ne saurait néanmoins oublier la date du 27 août 1940 comme moment de l’histoire du Débarquement de Provence, au cours duquel l’État du Cameroun a pris la décision de se joindre aux combattants africains, malgré les affres, les soubresauts et la configuration systémique des protagonistes de la deuxième guerre mondiale.

Un positionnement que le Président Paul Biya, a tenu à rappeler dans son discours, en présence de ses pairs africains, au rang desquels, Faustin Archange Touadera (RCA), Faure Gnassingbe (Togo), Brice Clotaire Oligui Nguema (Gabon) et Azali Assoumani (Union des Comores), et sous l’audition attentive de plusieurs personnalités et responsables politiques français.

C’est dire que la prise de parole du Chef de l’État Camerounais, au nom de ses pairs africains, à cette célébration commémorative, symbolise l’acte manifeste d’une solidarité internationale exemplaire, aussi bien de l’Afrique que du Reste du Monde, pour la promotion de la paix et de la sécurité internationale, appelant par la même occasion, la communauté internationale au respect des instruments juridiques internationaux, de la souveraineté et de l’intégrité des territoires.

Par Normand De Cadillac